Au programme :
- Les enjeux de Facebook Instant
- Les opérateurs mobiles prêts à bloquer les pubs
- Les performances voitures Google
- Plus Reddit, Windows 10, Kickstarter, école numérique, loi renseignement
- Et plus encore…
Pour soutenir l’émission, rendez-vous sur http://patreon.com/RDVTech
Plus d’infos sur l’épisode :
- Les animateurs sont Guillaume Main (@Statosphere) et Patrick Beja (@NotPatrick).
- Le générique est de Daniel Beja (@misterdanielb). Sa musique libre de droit est sur MusicInCloud.fr.
- La mise en ligne est assurée par Florent Berthelot (@Aeden_).
Vous pouvez télécharger le fichier MP3, et vous abonner par iTunes ou en RSS.
carnet60 dit
Neutralité. Pas touche à la pub dans mon magazine et ce même si j’aime pas!
Manuel dit
Très bonne émission comme d’habitude, pour ma part concernant Facebook j’ai plutôt le sentiment que les campagnes proposées par FB pour rentabiliser l’inventaire des sites partenaires vont prendre dans peu de temps un ecpm grandissant si jamais Facebook croise les données du réseaux en résonance avec les annonceurs. Pour le moment les campagnes sont toutes les mêmes, ils tâtent le terrain mais l’idée est bien de mettre une douille à Google. D’ailleurs Twitter commence le même principe. Je vois déjà des scriptes qui permettent de faire sauter la navigation obligatoire du lecteur de Facebook via l’utilisation du user-agent pour que la navigation se poursuivre depuis le navigateur natif du mobile
farrell dit
En tant que développeur web (amateur) je suis contre l’idée de bloquer les pubs. Je peux m’en passer aujourd’hui grâce aux dons mais sa n’a pas toujours été le cas et j’ai un site le permettant bien.
Pour les cours de programmation je pense qu’à un niveau lycée ils ont un intérêt comme l’ont les maths. C’est une façon de raisonner qui est propre à ce domaine et qui peut être bénéfique. En primaire je suis plus réservé et surtout curieux de voir si les enfants bénéficieront de ces ajouts. J’ai toujours peur de voir les instituteurs y aller à reculons et faire sa comme ils avaient fait les « cours d’informatique » quand j’étais en primaire ou au collège.
En soit il est tout à fait possible d’intéresser les enfants avec la création de scripts dont ils voient les effets et d’y ajouter un aspect ludique.
Chmox dit
Mon problème avec les pubs sur mobile, c’est qu’elles pompent sur le forfait data.
Prise une par une, bien sûr ce n’est rien mais sur un mois au final ce n’est pas négligeable.
Et c’est d’autant plus vrai avec les publicités préroll sur les vidéos.
En gros, c’est comme si tu devais payer un surplus de frais de livraison pour ton magazine parce qu’il a été alourdi avec des pubs.
Chmox dit
@notpatrick : petit moyen mnémotechnique pour l’équivalence des miles en kilomètres :
1 mile : un ciseau neuf (1,609 km)
Patrick dit
Ouaah alors là tu m’as complètement mindblowé la tête !! Merci !! 🙂
Mika dit
Je souhaitais réagir sur le cas facebook et l’amalgame fait avec les flux RSS
Mettre un flux Rss en place ce n’est pas libérer le contenu qui pourra être ensuite lu/afficher n’importe ou: les flux Rss sont un moyen de promotion de contenu:
On affiche pas la totalité de l’article mais un chapot/une accroche invitant l’utilisateur à se rendre sur le site pour lire la totalité 😉
Pour facebook, ils devraient faire de même: juste une introduction de l’article avec un lien en savoir plus pour consulter la totalité 😉
@patrick: faire le parallèle entre votre podcast et la libre diffusion des articles n’est pas correcte dans la mesure ou votre financement n’est pas lié au download effectif 😉
Dans le cas d’un journal ou site de contenu, la totalité du financement provient de la publicité affiché pendant la lecture du contenu sur le site original 😉
Alors que pour votre podcast, on pourrait l’héberger sur des sites miroirs, ça ne changerait pas le nombre de patreotes, au contraire 🙂
PS: pour rappel le podcast s’appuie sur du RSS (version 2 de mémoire) incluant un lien vers un fichier média 😉
Patrick dit
> On affiche pas la totalité de l’article mais un chapot/une accroche invitant l’utilisateur à se rendre sur le site pour lire la totalité
Pas du tout ! Il y a de nombreuses publications qui donnent tout en RSS. Au hasard : The Verge et Polygon. Sans compter Korben, qui est sans doute un cas particulier. 🙂
> Dans le cas d’un journal ou site de contenu, la totalité du financement provient de la publicité affiché pendant la lecture du contenu sur le site original
Certes, mais d’une part est-ce qu’il ne vaut pas mieux chopper un lecteur par RSS et l’habituer à son nom / sa marque plutôt que de le laisser à un concurrent, et d’autre part on ne parlait pas que de RSS ; Facebook ou Flipboard mettent des pubs dans leurs systèmes…
Quand aux podcasts, le modèle participatif est encore tout neuf et non seulement il n’est pas le seul mais en plus il n’est pas dit qu’il soit inapplicable à d’autres types de media.
Bref, la discussion dépassait la question du flux RSS (même si sur ce sujet aussi je ne suis pas du tout d’accord avec toi). Il ne faut pas limiter ses conclusions sur la question du contenu en général à ce seul cas particulier…
Mika dit
Pour les flux rss, c’est plutot l’invese: vous citez ici des exceptions 😉
En france,
Le monde: http://rss.lemonde.fr/c/205/f/3050/index.rss
Liberation: http://liberation.fr.feedsportal.com/c/32268/fe.ed/rss.liberation.fr/rss/latest/
Le figaro:http://www.lefigaro.fr/rss/figaro_flash-actu.xml
La tribune:http://www.latribune.fr/feed.xml
01net:http://www.01net.com/rss/actus.xml
…
Aux etats unis:
NY Times: http://rss.nytimes.com/services/xml/rss/nyt/HomePage.xml
Fox News: http://feeds.feedburner.com/foxnews/latest
Wall street journal: http://www.wsj.com/xml/rss/3_7085.xml
..
Ca reste plutot logique, sinon plus besoin d’adblock: on va une fois sur les sites pour recuperer les rss et on lit que dans son lecteur RSS les articles sans aucune publicité.
De plus c’est beaucoup plus rapide/leger que de charger le site + google analytics + publicité + charte graphiques… 😉
Pour le modèle de financement type patreon, il faut être lucide: ça fonctionne pour vous car il n’y a pas beaucoup de personnes qui le font.
Mais imaginez que demain tous les sites que l’on consulte (korben, developpez.com, openClassRooms, les numériques, nowtech tv, geek inc…) s’y mette et non seulement les participation patreon diminueront (mathématiquement, à moins de gagner au loto) mais on risque de se lasser de ce web re-devenu « payant » 🙁
Patrick dit
Tu cites beaucoup de publications, mais lesquelles d’entre les « tiennes » et les « miennes » ont le vent en poupes ? The Verge et Polygon sont celles qui fonctionnent le mieux, alors qu’elles n’hésitent pas à partager ce contenu complet en RSS. Tu prends un symptômes pour une cause… Et je le répète, le RSS n’est qu’une partie de l’équation ; il y a des tonnes d’autres endroits pour partager son contenu en générant des revenus (comme, encore une fois, Facebook ou Flipboard). Ne transformons pas ce détail en somme de la discussion.
Et pour le financement participatif, là encore je pense que tu te trompes : bien sûr que ça ne convient pas forcément à une entreprise de grande taille, mais non seulement je ne suis pas le seul à en vivre (il y a plein d’américains qui le font aussi, et pas que des podcasteurs), mais en plus s’il suffit d’un milliers de participants pour faire vivre un projet, et que chaque participant soutien, selon ses besoins, trois ou quatre créateurs qui lui tiennent à coeur, et qu’il y a (en étant TRES conservateur) 1 million de personnes en France qui finissent pas se dire qu’ils sont prêts à payer un peu tous les mois (une dizaine ou une vingtaine d’euros, soit moins que quelques magazines ou journaux), ça en fait des créateurs qui peuvent vivre de leur création… Et encore une fois, ça n’est pas forcément le bon modèle pour tout le monde, mais dire qu’il ne peut marcher que pour une personne en France est, excuse moi du terme, une ânerie défaitiste. Il suffit de trouver les bons projets et le bon public. Si le financement participatif dans son ensemble a prouvé une chose, c’est que ce public existe…
Mika dit
Je n’ai pas les chiffres de consultation
Qui est le plus lu entre NYTimes.. et the verge j’en sais rien
Mais fort est de constater que le RSS sert à ça à la base: donner un échantillon qui permet d’attirer le lecteur sur son site.
Sinon, comme je le disais, on ne visite plus les sites, on reste sur son poste à consulter via son lecteur RSS
Mais dans ce cas, on fait comme pour addblock: on consulte gratuitement un contenu sans aucune contrepartie.. c’est bien pour les sites bénévoles 🙂
Pour le financement participatif: je ne suis pas defaitiste mais réaliste 😉
Je particpe depuis des années à des ulule, kisskissbank, patreon and co avec un budget certain, et je vois avec le temps que je vais devoir revoir à la baisse mes participations car je souhaite participer à d’autre projet et mon budget n’est pas extensible 😉
Donc ce n’est vraiment pas du défaitisme mais un constat que je fais avec le peu de recul que j’ai 😉
Mais comme je le disais: si la mayonnaise prend et que tous les sites que je consultent s’y mettent, non seulement je vais devoir réduire mes abonnements magazines mais également mes financements participatifs: ça me parait logique.
Mika dit
Pour addBlock, je suis contre: sois on veux ne pas payer et on accepte la publicité, sinon on va sur des sites payants (et il y en a de plus en plus) et l’on navigue sans publicité.
C’est devenu assez à la mode: mac4ever, pressCitron, korben (il me semblait aussi)
D’ailleurs pour korben c’est assez abérant: il propose les deux: compte prémium sans pub ou contenu « gratuit » avec pubs: mais il y a quand même beaucoup de gens qui ne paient pas mais naviguent avec addblock 🙁
Je pense qu’une solution comme Flattr, dont Google voudrait faire un clone 2.0 serait une vision d’avenir qui allégerait notre navigation qui est de plus en plus chaotique quand on utilise pas addblock.
Sur certains sites (allociné..) , on arrive à peine sur la page qu’une publicité masque la quasi totalité de la page et dont le bouton de fermeture est assez ambigue pour provoquer la redirection sur un site publicitaire 🙁
Guillaume dit
Si la densité de publicité sur Allociné te dérange, alors tu as des solutions alternatives parfaitement acceptables avec des sites plus légers en publicité (par exemple, je pense d’une part à IMDB pour la partie distribution des castings de film, et d’autre part au moteur de Google pour les horaires des séances de chaque salle). En fait, ce type d’alternative plus légère en publicité existe pour quasiment tous les sites de la planète.
Par contre, je trouve assez peu visionnaire l’idée d’utiliser une solution comme Flattr qui était belle sur le papier mais qui n’a absolument pas fait ses preuves. Les gros sites qui utilisaient Flattr en sont tous revenus, le don en tant que tel n’est pas un business model viable en France. Je pense que beaucoup d’acteurs ont fait le tour de la question. Le don est quasiment au point mort dans le Web français, à moins d’être une association à but non lucratif, ou un passionné / un pro offrant des contreparties (et dans ce cas, on s’éloigne de la notion de don, justement).
Mika dit
Pour allocine/imdb oui je connais mais des fois j’ai envie de découvrir les sorties en salle, bande annonce.. et là allocine n’a pas vraiment de concurrence
Sinon en effet pour les fiches de film c’est le wikipedia des cinéfiles 🙂
Pour flattr, vous dites que le don est au point mort, mais comment qualifier le crowdsourcing ? c’est une forme de don, que ce soit oneShot comme ulule/kisskissbank ou regulier comme patreon, ça revient à donner de l’argent pour un produit/service sans y être obligé 😉
J’appelle ça un don 🙂
Après, comme j’ai déjà pu l’expliquer à Patrick pendant un séminaire, je considère patreon comme un investissement me permettant de bénéficier de contrepartie intéressante 😉
Mika dit
Pour la popularité:
The verge: 11 millions de visiteurs par mois
source: http://urlmetrics.be/fr/www.theverge.com
NY Times: 41 millions
Source: http://urlmetrics.be/fr/www.nytimes.com
Fox news 17 millions
source: http://urlmetrics.be/fr/www.foxnews.com
Le Monde: 9 millions
source: http://urlmetrics.be/fr/www.lemonde.fr
D’ailleurs korben n’a pas à rougir: avec 500 000 visiteurs / mois 😉
http://urlmetrics.be/fr/www.korben.info
Mika dit
Juste pour l’info, je confirme que c’est bien le but du flux rss, je cite les specs:
A propos de la balise « description » des flux Rss:
« . An item may represent a « story » — much like a story in a newspaper or magazine; if so its description is a synopsis of the story, and the link points to the full story.. »
source: http://www.rssboard.org/rss-specification
ou ici:
« A brief description/abstract of the item. »
http://web.resource.org/rss/1.0/spec#s5.5.3
Alexandre, Paris dit
A mon sens tu fais preuve de beaucoup d’angélisme, voire de naïveté, dans tes longues tirades contre le « Patriot Act » à la française.
Reprenons sereinement:
1- la mission première de tout gouvernement est de protéger ses citoyens
2- les « malfaisants » (comme aurait dit Audiard) sont certainement peu nombreux (quelques centaines au plus) mais quasiment indécelables par leur comportement extérieur; ils sont néanmoins très dangereux potentiellement
3- Les effectifs de police ne sont pas suffisants pour les surveiller individuellement
4- Les malfaisants communiquent entre eux, et avec leur donneur d’ordres éventuel à l’étranger, par email, site web ou réseaux sociaux
5- En cas de doute sur des individus précis, la police devait avoir recours à des méthodes illégales (micros, écoutes téléphoniques)
La nouvelle loi permet de rendre légales les méthodes utilisées par la police.
Le risque potentiel est « l’atteinte à la vie privée ». Certes. Mais c’est du précautionnisme, cette nouvelle plaie de notre société ! Détaillons. L’interception des paquets TCP/IP indiquera à la police que monsieur Lambda joue au tiercé (on s’en fout), trompe sa femme (on s’en fout) et se rend régulièrement sur des sites djihadistes (là ça devient intéressant – bingo !). Quelque soit les informations recueillies par ces interceptions, si les faits ne sont pas illégaux alors ces infos resteront dans les disques durs de la DGSI. Je ne vois pas concrètement les risques sur la vie privée que tu envisages.
En revanche, je peux imaginer 3 garde-fous qui devraient encadrer cette loi:
1- impossible d’intercepter les communications professionnelles (ex: journalistes)
2- impossible de regrouper les bases de données d’info avec d’autres BD du gouvernement (ex: DGI)
3- monitoring à postériori par une commission spécifique de l’assemblée nationale qui aura accès à toutes les meta-données récoltées et, les raisons qui ont amené à intercepter telle personne – et pourra donc surveiller au respect de la loi – quite à l’amender si l’exécutif « dérape ».
Pour ma part, j’ai été un des premiers à découvrir le web en France (en 1992) et le mieux est de se dire que de toute façon tous les paquets TCP/IP sont interceptés par la NSA depuis belle lurette.
Alexandre.
Patrick dit
Je pourrais passer un moment à te répondre point par poin, mais je vais faire plus simple en te posant une question : pour résumer, tu penses que les programmes de surveillance américains étaient justifiés eux aussi ?
Alexandre, Paris dit
> tu penses que les programmes de surveillance américains étaient justifiés eux aussi ?
Ah, non, ils manquent le contrôle effectif par le Sénat US et donc la NSA agit aujourd’hui comme elle veut.
Inversement le Patriot Act interdit de surveiller un citoyen US et l’attentat de Boston montre que c’était une erreur.
Donc toujours le même principe de base: tout pouvoir accordé à l’exécutif doit pouvoir être contrôlé, au moins à posteriori, par le législatif. (Ce n’est pas la responsabilité du Judiciaire d’accorder ou non des autorisations d’écoute car par essence il se fonde sur des faits, pas des présomptions de futurs délits).
/A
Guillaume dit
>> L’interception des paquets TCP/IP indiquera à la police que monsieur Lambda joue au tiercé (on s’en fout), trompe sa femme (on s’en fout) et se rend régulièrement sur des sites djihadistes (là ça devient intéressant – bingo !).
Ça, c’est le couplet traditionnel du « je n’ai rien à craindre donc rien à cacher ». C’est une vision extrêmement naïve de l’état actuel des institutions et de la façon dont nos données personnelles sont exploitées.
Si le monsieur lambda joue au tiercé, cela pourrait par exemple avoir un impact sur la façon dont il paye ses impôts ou sa légitimité à obtenir des aides sociales : une enquête est rapidement ouvrable et n’a pas l’obligation d’être motivé (Cf. Hadopi).
Méfie toi de l’Etat qui promet de ne pas se servir des données apparemment non sensibles (et si l’Etat ne le fait pas, des sociétés privées le feront à sa place).
Le monsieur lambda trompe sa femme et « on s’en fout » ? Tu es sérieux ? Ne sais-tu pas que dans un divorce tromper sa femme est souvent retenue comme une faute contre celui qui trompe, et avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur le partage des biens, la garde des enfants, le versement des pensions etc…? Je pourrais aller encore beaucoup plus loin. Je pense par exemple aux données médicales : les sociétés de mutuelle et d’assurance y vont pas à pas, dans le feutré, mais ils avancent bien sur la question. Désormais, les clients sont segmentés par âge, sexe, poids, antécédents familiaux, le tout pour aboutir à une technique de scoring permettant d’évaluer non seulement une espérance de vie, mais un taux de risque d’accident (cardio-vasculaire, pratique de conduite à risque, cancer etc…).
Le DPI n’est pas de la science-fiction. C’est déjà ce qui est utilisé en Libye et Syrie. Donc ça m’amuse beaucoup lorsque tu affirmes que « la mission première de tout gouvernement est de protéger ses citoyens ». Ça n’a jamais été (aussi peu) vrai, surtout lorsqu’on sait que la France est leader en matière de technologie d’inspection de paquets, et que le gouvernement français n’hésite jamais à proposer son aide à quelques « démocraties ».
Alexandre, Paris dit
Tu supposes que les différentes bases de données de l’Etat sont interconnectées et consultables par un quelconque fonctionnaire. J’ai indiqué que l’ensemble des données récoltées devraient rester totalement confidentielles sous la garde exclusive de la DGSI. Et que toute fuite devrait être pénalement condamnables. Voeux pieux ? Peut-être. Mais demande à un agent des impôts si il peut avoir accès à tes données personnelles hébergées par d’autres ministères .. il ne peut pas, c’est totalement off-limit pour lui.
C’est évidemment différent dans les pays que tu cites.
En France, nous avons néanmoins un talon d’Achille: ce n° de sécurité sociale qui nous suit partout et peut être utilisé comme clef primaire pour des jointures de tables de bases de données.
Aux USA, pas d’équivalent réel et pas de carte d’identité non plus (et tout le monde n’a pas de permis de conduire). En Allemagne, un identifiant personnel national est formellement interdit par la Constitution.
Finalement, le débat finit par tourner autour de cet aspect d’identifiant permettant des jointures entre données de ministères distincts.
/A
Jean - Papa à quoi tu joues ? dit
Salut Patrick,
pour réagir sur l’utilisation Apps/web, j’ai eu une discussion récemment avec d’autres collègues pendant un groupe de réflexion sur l’utilisation du numérique dans le cadre de l’éducation artistique et on a tous fait un même constat, à savoir que nos jeunes (6e à 3e aujourd’hui) ont une tendance à ne plus savoir du tout utiliser un ordinateur car à la maison le PC attire beaucoup moins que la tablette qui gagne les foyers modestes à grande vitesse. Du coup on a en face de nous une génération qui, en terme d’usage, pense « App use » avec une absence de plus en plus grande de logique de compréhension du monde numérique de manière générale. Internet n’existe pas comme nous le percevons, nous adultes avertis. Une preuve concrète : il y a quelques années (3 ou 4 ans) mes élèves, quand je leur apprenait l’utilisation d’un logiciel, à la fin du cours me demandaient, dans l’optique de l’installer chez eux, de quel site il s’agissait (site = logiciel dans leurs têtes conditionnées par le grand méchant internet), alors qu’aujourd’hui ils me posent toujours la question mais en me demandant « c’est quoi comme application ? » avant d’enchainer « C’est sur tablette ? » Donc si les choses continuent ainsi je peux te dire que nos jeunes d’aujourd’hui deviendront des « Apps users only » (with no brain)
bibousiq dit
Bonjour Patrick et merci pour ce nouvel opus fort intéressant et qui m’amène à faire part de mes réflexions sur quelques points évoqués:
– Facebook: Contrairement à toi, je crains également que Facebook ne finisse par totalement capter certains qui penseront vraiment que Facebook=internet. Certes, il est important que le contenu d’un site puisse être diffusé partout mais si Facebook le veut, ce contenu, c’est parce qu’il sait vouloir s’en servir pour ne plus laisser les utilisateurs aller ailleurs, ce qui se fera au détriment du site original. N’est-ce pas déjà ce qui se passe avec les vidéos Youtube ? Et puis, une fois les lecteurs captifs, qu’est-ce qui empêchera Facebook de modifier les conditions d’utilisation de ce service au détriment des éditeurs et/ou des consommateurs ?
– Concernant la pub sur internet, je sais que je vais te décevoir (si, si, je le sais) mais j’utilise Adblock. j’ai commencé à l’utiliser à une époque pas si lointaine où la publicité était vraiment plus qu’envahissante et omniprésente (aujourd’hui, elle est quand même relativement plus discrète). Mais dans le même temps, je sais aussi mettre sur liste blanche des sites que je souhaite aider. de plus en plus de sites et blogs se tournent vers la monétisation de leur contenu sauf que tout le monde ne pourra pas y gagner. déjà parce que tout le monde ne dispose pas d’une audience suffisante pour leur permettre de vivre; ensuite, parce que en tant que consommateur, si je dois donner de l’argent à tous les sites que je souhaite vivre, je me retrouve sous les ponts et sans bouffe en moins de deux. Du coup, mon moyen de financer ce qui m’intéresse (en dehors de l’argent), c’est d’autoriser la pub de certains sites. En ce qui concerne la décision des opérateurs de vouloir bloquer la pub, je n’ai qu’une chose à dire: tout est bon pour augmenter leurs revenus. Normalement, ils devraient pouvoir se contenter de ce que leurs clients leur paient mais ils veulent également faire payer les diffuseurs de contenu. et là, il ne s’agit même pas de ces derniers puisque Google n’en est pas, techniquement un (ce n’est pas lui qui produit la pub même s’il s’en sert) .
– Enfin, il y a un point sur lequel je ne suis pas du tout mais alors DU TOUT d’accord avec toi: il est bien plus difficile aujourd’hui de se lancer en politique aujourd’hui qu’il y a 20 ans. Certes, internet existe mais si ça suffisait pour se faire connaître, ça se saurait, surtout en matière politique et encore plus en France. Il n’y a qu’aux USA et dans d’autres pays similaires mais peu nombreux que le web à lui seul peut permettre de se faire connaître et de diffuser ses idées. Déjà qu’en France il y a une véritable désaffection ou un désintérêt de la politique, la grande majorité de ceux qui votent (et là je ne parle pas des citadins de la classe moyenne) ne vont pas sur internet pour ce genre de choses (quand ils y ont accès, ce qui n’est pas gagné). De plus, il faut pouvoir y investir du temps et beaucoup d’argent afin de commencer à se faire connaître (sans compter le réseau) et, sans les moyens d’un parti politique derrière soi, c’est quasiment impossible. La seule possibilité de revenir à une véritable égalité des chances serait de limiter la somme des moyens pouvant être mis en oeuvre par candidat et à condition aussi que ce montant ne soit pas trop élevé. Pourtant, je pense comme Guillaume qu’il faudrait un renouvellement de cette classe politique qui n’y comprend rien aux enjeux de la technologie et qui, pour certains, même si on essaie de leur expliquer s’en fichent royalement car ce n’est pas leur tasse de thé.
Voilà, j’ai terminé. Bonne lecture et bonne continuation.
Take care !
Jean - Papa à quoi tu joues ? dit
Concernant le numérique à l’école c’est un vaste sujet souvent utilisé de façon démagogique (moi la tablette offerte à chaque élève je n’y crois pas du tout. De plus c’est une vraie fausse bonne idée. Ce n’est pas avec du matériel qu’on rend des apprentissages plus faciles ou être une quelconque solution des problèmes d’apprentissages et lacunes des élèves. Des tablettes qui appartiennent à l’établissement et qui sont utilisées ponctuellement, très bien, ça peut augmenter la porté et l’efficacité des apprentissages PONCTUELLEMENT. Mais gérer une flotte d’appareils personnels sans y avoir accès en tant qu’admin… pfouaaaa… la galère ! Tu n’imagine pas déjà le temps qu’on perd à regler des problème informatique internes sur une salle info pendant une heure de cours. Alors là… c’est la catastrophe assurée. C’est un échec cuisant annoncé (mais bien déguisé)
Je ne sais pas si je suis très clair, je l’espère.
Pour ce qui est de la programmation, là je pense que ça peut être profitable aux élèves. Ils sont demandeurs de création sur informatique mais n’ont strictement aucun outils ou méthode à leur portée. J’ai un cinquième qui voulait frimer en me demandant des conseils sur des choses qu’il ne connaissait absolument pas (du genre « est-ce que c’est bien 9000 sur un DDOS ? », prononcé do). Il n’ont aucune logique informatique (déjà qu’un logique mathématique c’est pas simple…) Je vais prendre l’initiative de créer un atelier d’initiation à l’informatique l’an prochain car même ça il ne l’apprennent plus ! c’est un non sens complet ! Plus on proposera de pédagogie de l’informatique mieux on se portera…
Nicolas Popy dit
Bizarre de ne pas parler de neutralité du net dans l’utilisation de Facebook Instant.
L’algo de FB est opaque et on ne sait pas comment va être choisi les articles affichés. Si Zuckerberg est condamné un jour, est-ce que la news sera sur le site ?
Le reproche que l’on fait aux médias classiquues (Tv, radio,… ), c’est justement l’orientation dans le choix des sujets importants. Et le + du net, c’est de proposer la « news brute » et sans filtre.
J’ai peur que le prisme des news de FB soit un peu trop bisounours et que les utilisateurs FB soient manipulés par le choix des news mises en avant.
Got2Be dit
Salut à tous,
Perso, je ne suis pas fan d’adblock sans être contre à proprement parler.
Je ne l’utilise pas et le déconseillerais de façon didactique autour de moi, mais qu’ils utilisent adblock s’ils le veulent, ça m’est égal.
Cela dit, ce qui m’a le plus choqué sur le sujet, ce n’est pas que des opérateurs veuillent filtrer la pub, même si je trouve ça totalement anormal (d’autant plus si c’est une fonction en opt-out, mais je n’ai pas cette info). Ce qui m’a le plus choqué, c’est ce passage que j’ai lu sur http://www.theverge.com/2015/5/15/8610741/mobile-carriers-europe-block-ads-rumor :
« The unnamed European carrier in the Financial Times article is reportedly planning to target Google and block its ads to force the company into giving up some of its revenue. »
Ils voudraient (j’insiste sur le conditionnel) cibler spécifiquement Google dans le but de les forcer à partager leurs revenus ?
C’est une blague ? Mais de quel droit ?
Bloquer les pubs sous couvert d’avantager l’utilisateur, c’est moche, mais c’est une chose.. Mais le faire pour soutirer de l’argent à Google ? Je trouve que c’est du racket pur et simple…
Autant dire à Facebook :
»Bon les gars, c’est bien gentil votre site là, vous faites plein de visites et pleins de sous sur la pub. Mais dorénavant, plus aucun de mes clients n’accèdera à votre site tant que vous m’aurez pas filé de l’oseille ! »
A part que dans ce cas ils feraient monter la grogne des clients.
Dans le cas actuel ils pourraient au contraire se mettre au moins une petite partie de leurs clients de leur côté, qui y verraient un avantage pour eux.
C’est moche, c’est très moche…
Perso c’est ça qui m’a le plus choqué dans cette histoire.
Pour dire, ça m’a tellement choqué que j’en poste mon premier commentaire ici !
Dermins dit
Bonjour,
Suite à ta question Patrick, j’utilise Adblock et je suis contre le fait que les opérateurs bloque la pub pour moi. Comme tu l’explique, La poste n’a pas a fouiller dans mes colis et mon opérateur ne doit pas regarder mes paquets, ce que je fais passer sur le réseau.
Adblock c’est moi qui fait le choix de bloquer tel ou tel site, je suis maître de ce que je fais.
Bonne continuation 🙂
laurent dit
Bonjour Patrick, bonjour à tous,
Je n’ai pas l’habitude de donner mon opinion sur le net mais j’aimerai réagir par rapport aux discussions sur la loi sur le renseignement (qui fait bcp grincer les dents de Patrick et à d’autres).
Ma vision des choses est assez différente et je souhaitais la partager.
Première question à se poser:
Est-ce que le nouveau projet de loi porte atteinte à la vie privée?
D’abord qu’est-ce que la vie privée?
Ce concept n’est pas clairement défini. J’ai choisi ici 2 définitions :
D’après Wikipédia:
‘ La vie privée (du latin privatus – séparé de, dépourvu de) est la capacité, pour une personne ou pour un groupe de personnes, de s’isoler afin de se recentrer sur sa vie privée et de protéger ses intérêts.’
Cette définition n’est pas de très bonne car elle implique une espèce de récursion.
http://www.juritravail.com/lexique/Vieprivee.html
Vie privée
‘La vie privée, en fait il faut pour être précis dire plutôt « le droit à l’intimité de la vie privée » fait partie des droits civils. Les composantes de la vie privée n’ont pas fait l’objet d’une définition ou d’une énumération limitative afin d’éviter de limiter la protection aux seules prévisions légales. Les tribunaux ont appliqué le principe de cette protection, au droit à la vie sentimentale et à la vie familiale, au secret relatif à la santé, au secret de la résidence et du domicile, et au droit à l’image.’
On sent que dans ces définitions il y a une notion de limite d’espace. Notion d’isolement d’une part(wikipedia) et notion d’intimité(juritravail) d’autre part.
Ma définition serait beaucoup plus simple: Ma vie privée se limite majoritairement à ce qui se passe dans mon domicile.
Donc ma sphère privée est tout ce qui est à l’intérieur de chez moi tout ce qui est à l’extérieur est public. Par conséquent, c’est à moi de contrôler ce qui sort de chez moi.
La question maintenant est: Est-ce que l’Etat doit avoir un droit de regard sur ma sphère privée, mon domicile? Ma réponse est évidemment non.
Est-ce que l’Etat doit avoir un droit de regard sur ma sphère publique? Ma réponse est oui si cela est pour le bien de tous (ou de la majorité).
Selon ces principes je concède que l’État puisse avoir un droit de regard sur ce que j’envoie sur le réseau.
Pour moi, c’est la même chose que d’approuver ou pas le fait d’être filmer dans la rue. Ça n’est pas comme l’exemple de Patrick qui me semble erroné dans lequel on filme chez moi.(qui serait plutôt avoir un droit de regard sur mon réseau local.)
Après vient le sujet de l’intérêt d’un tel dispositif. Réponse un peu rapide et facile:Si les services de renseignements en font la demande, c’est qu’ils savent déjà ce qu’ils peuvent en tirer. On peut partir du principe que ce sont tous des incompétents et qu’ils ne connaissent rien au fonctionnement du réseau, moi je n’y crois pas une seconde.
On peut essayer d’aller plus loin et imaginer des scénarios.
Les services de renseignements collectent plein de données en continu.
Une personne (ou un groupe) déjà connu ou inconnu des services commet un attentat. On peut imaginer que les services de renseignement vont d’abord éplucher les images des caméras de surveillance sur le site pour voir quelles étaient les personnes impliquées, ensuite ils vont s’intéresser à tous les complices qui n’ont pas participé directement mais ont apporté un soutien logistique ou ont été les commendataires.
On imagine très bien le gain inestimable que représente les données collectées même cryptées. Je pense que l’État a les moyens de décrypter tous les messages d’une dizaine de personnes. Décrypter les messages de tout le monde en temps réel est une pure perte. C’est comme faire de la reconnaissance faciale sur toutes les caméras de Paris, à quoi bon savoir que Mme michu est allée chercher sa baguette à 10h? Pour moi c’est le même principe. D’où probablement le nom bien choisi au final de ‘boite noire’. Ça enregistre tout et quand quelque chose se passe, on analyse pour comprendre et prendre les mesures pour que ça ne se reproduise pas. En matière de terrorisme ce qui est important, c’est qui est la tête ‘pensante’ et qui est la tête ‘financière’.
C’est en étudiant les relations des uns et des autres que l’on peut les découvrir et les empêcher de nuire.
L’autre scénario est plus préventif. Imaginons un petit jeune de 17-18 ans qui regarde une vidéo appelant au djihad, il la regarde jusqu’au bout, il en regarde une deuxième, une troisième, etc. Imaginons que chaque personne qui regarde de tels vidéos se voit attribuer une espèce de coefficient. Pour l’instant il est bas. Quelques jours plus tard, il contacte une personne influente dans le monde islamique dont on connait déjà des propos extrémistes. Ça valeur augmente encore.
Il décide de prendre un billet pour l’Afghanistan. Je pense que là sa valeur aura atteind un seuil et qu’il sera au minimum interrogé à l’aéroport, et peut être que la personne qui l’a financé (si ça n’est pas lui ) sera identifié et surveillé à son tour.
Vous allez me dire, il y a tellement de moyens de passer incognito sur le net que ça ne marchera jamais. Effectivement, ces vidéos pourraient être postés sur un réseau crypté. Oui mais cela réduira considérablement leur visibilité: il faudra déjà appartenir à un certain milieu pour y accéder, sans parler probablement d’une certaine capacité technique.
Autre question qui revient régulièrement, est-ce que ce système de surveillance réduira la liberté d’expression ?
Dois je avoir peur quand je poste quelque chose sur le net?
Ma réponse est que cela va dépendre de ce que vous poster. Si ce que vous partager va à l’encontre des lois du pays, oui et c’est bien normal. Au même titre que je me verrai interpeller après visionnage des vidéos si je descends dans la rue avec une pancarte incitant à la haine racial.
Je ne vois pas pourquoi le net aurait un status particulier et ne pourrait pas être soumis aux mêmes règles que les autres médias comme la télévision ou la presse.
Je suis donc aussi pour la fermeture des sites qui violent ces lois par des policiers acermentés comme je suis d’accord qu’un policier met une contravention pour excès de vitesse. Dans les 2 cas vous pouvez saisir la justice si vous pensez que ça n’est pas justifier.
Avec un tel système, il y aura forcément des ‘faux positif’ au début mais ce nombre diminuera avec le temps.
J’ai l’impression que certains cherchent, sans en avoir vraiment conscience, à conserver une certaine forme d’anarchie sur laquelle le net s’est construit.
Je suis bien conscient qu’il y a mille et une façons techniques de ne pas se faire prendre mais est-ce pour ça qu’il ne faut rien faire ? Est ce que parce qu’il y a des moyens de cacher son mago dans des paradis fiscaux, l’État ne doit pas mettre des moyens pour chercher les fraudeurs ?
Je suis un gros consommateur d’Internet et comme vous l’aurez compris tout ceci ne me pose pas de réel problème.
J’espère n’avoir pas trop choquer par mes propos et que ma vision des choses aura fait avancer le débat. Désolé si j’ai été un peu long.
Bonne continuation à tous.
Mel0k dit
Je suis un utilisateur indécrottable d’Adblock mais aussi contre ces initiatives des FAI
Néanmoins sur le fond, je ne crois pas trop en la survie de la pub sur internet à long terme
Le problème n’étant pas adblock mais plutôt que nous ne sommes pas fait pour recevoir des messages publicitaire et qu’adblock n’est qu’un moyen comme un autre de s’en rendre compte.
Quand j’étais petit j’adorais la publicité à la télé, je jouais même avec mon frère a deviner la marque avant qu’elle soit annoncée, un cerveau très disponible quoi.
Puis, j’imagines comme beaucoup des auditeurs du RDV tech, j’ai regardé de moins en mois la télévision et je n’utilise même plus en bruit de fond.
Quand j’y reviens de manière épisodique je ne peux absolument plus avaler la pub, je zap ou éteint directement.
Je me suis déshabitué a recevoir ce type de message passivement.
Récemment j’ai fait le test de désactiver Adblock étant bien conscient des problématiques mais je n’ai pas tenu plus de quelques heures.
J’avais l’impression d’être agressé tout le temps, par le son et les images mais aussi tromper, souvent ( par exemple la pub vidéo placée avant la vraie sur spion, ou encore la pub jouée par les comédiens du sketch que je souhaitais regardé ) et c’est une sensation très désagréable.
C’est un peu comme traverser une rue remplie de bar a escort, chaque enseigne joue sa musique le plus fort possible pour couvrir celle d’a côté, des rabatteurs plus ou moins patibulaires t’accoste tout les deux mètres, on commence a se méfier des pick pocket et surtout on se demande si cette jolie fille veut vraiment connaitre son chemin ou si on est pas entrain de mettre le pied dans un engrenage de pop-up infernale.
En bref internet est un endroit presque invivable pour moi sans adblock et si on peut surement s’habituer a ce genre d’atmosphère, j’imagines que quiconque utilise adblock quelque temps aura énormément de mal a s’en passer par la suite.
Je suis donc très heureux des possibilités comme patreon et j’attends avec impatience de voire ce que le système de youtube donnera car a mon avis il faudra bien plus qu’une prise de conscience des enjeux pour que les utilisateur d’adblock s’en passe.
Jérémie Corpinot dit
Hello!
Alors moi j’utilise régulièrement uBlock (similaire à AdBlock) mais en écoutant le RDV-Tech, il faut dire que je suis d’accord avec ta réflexion Patrick. Du coup je commence à bloquer les pubs qu’en cas d’extrème nécessiter, et j’évite de le faire sur les sites que j’apprécie (The Verge, Korben, ici :D, etc.).
Cependant que les FAI veulent directement filtrer le trafic internet, je suis totalement contre.
Je rejoins vos avis sur le fait que ça viole la neutralité du Net et que même si cela peut sembler bénéfique du point de vue de l’internaute, cela ouvre la porte à de futures dérives.
Voili, voilou, bonne semaine 🙂