Au programme :
- Des régulation intéressantes…
- La nature de l’école 42
- Nouveautés en réseaux sociaux et en matériel
- Et plus encore…
Pour soutenir l’émission, rendez-vous sur http://patreon.com/RDVTech
Plus d’infos sur l’épisode :
- Les animateurs sont Aunshi (@aunshi_oshovah), Guillaume Vendé (@guillaumevende) et Patrick Beja (@NotPatrick).
- Le générique est de Daniel Beja (@misterdanielb). Sa musique libre de droit est sur MusicInCloud.fr.
- La mise en ligne est assurée par Florent Berthelot (@Aeden_).
Vous pouvez télécharger le fichier MP3, et vous abonner par iTunes ou en RSS.
VegaBiggs dit
C’est un bordel monstre pour savoir ce qui est diffusable et comment (quel surprise).
Pour illustrer ça, voilà les conditions, pour diffuser des images de sport, données par le CSA :
http://www.csa.fr/Etudes-et-publications/Les-dossiers-d-actualite/Sport-le-Conseil-determine-les-conditions-de-diffusion-de-brefs-extraits-de-competitions
En gros, on a droit à une poignée de secondes par heures, plus ou moins longues selon que l’on diffuse l’info en continue ou non.
Typiquement, le zapping pourrait diffuser 90 secondes de sport piqué à une autre chaîne mais il ne restera plus rien pour le Grand Journal.
Patrick dit
Effectivement… Mais du coup on ne sait pas si le Zapping paie pour…
VegaBiggs dit
Au fait, le JDR en VR ça arrive bientôt avec l’apport prochain de la VR dans l’excellent Tabletop Simulator.
https://www.youtube.com/watch?v=KuUhWPUDpGo
Patrick dit
Intéressant, merci !
mika dit
Pour la revue de presse, un peu de lecture:
http://www.les-infostrateges.com/article/060334/revues-ou-panoramas-de-presse-etat-du-droit
Patrick dit
C’est intéressant mais ça n’apporte pas de réponse claire à la question posée des revues de presse radio, etc…
mika dit
Il faut faire attention apparement:
http://www.clubic.com/pro/legislation-loi-internet/propriete-intellectuelle/actualite-398692-revue-presse-consideree-contrefacon.html
Il faut repescter les points suivants: (dixit wikipedia)
– élaboration par un organe de presse, qui ne saurait s’opposer à l’utilisation réciproque de ses propres articles par les autres organes de presse cités pour leurs propres revues de presse
– regroupement organisé par thème ou événement : la revue de presse – même si les critères sont moins sévères que pour les ouvrages de compilations définis par le Code de la Propriété Intellectuelle – doit faire montre d’un effort de compilation témoignant d’un travail de classement;
– espect du droit moral et patrimonial des auteurs : citations courtes qui ne devraient pas dispenser le lecteur de lire l’article original, mention complète de l’auteur et de l’organe source permettant au lecteur de s’y reporter aisément.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Revue_de_presse
J’ai trouvé plus d’infos ici:
http://www.enssib.fr/content/droits-verser-pour-une-revue-de-presse-electronique-hebdomadaire
Et ce qui est important pour moi c’est la partie « Seuls les organes de presse peuvent bénéficier de cette exception »
CQFD
Patrick dit
Merci !
mika dit
Pour la question des empruntes digitales réclamés par l’employeur: pour information, dans beaucoup de secteur (la finance incluse), on nous demande un extrait de notre casier judidiciaire.
Donc ça ne me choquerai pas plus que ça, la société possède bien notre numéro de sécurité sociale.
Je m’inquiète d’une chose toute bête avec la concurrence d’uber en utilsant facebook,twitter and co: quid de la responsabilité en cas d’incident ?
Pour info, les taxi ET les VTC (uber and co) paie une assurance en plus pour transporter des personnes (c’est la loi) et là qu’en est-il ?
Plus d’informations ici: http://www.transpassur.com/rc-pro-vtc-taxis.html
Uber a une page sur la question: http://www.chauffeur-uber.fr/assurances-vtc/
Juste pour le piratage: il ne faut pas comparer avec nostalgei avec son vynil ou autre support physique:
Les vynils d’avance, c’est comme les cartouches de jeux vidéos ou les livres maintenant: quand on prete un objet, on ne peut plus en beneficier… donc oui on peut/pouvait preter mais ça nous « privait » alors de son usage 😉
yohann dit
« la programmation si ont est motivé on réussi aussi bien que tout les autres, y’a pas de magie »
la phrase m’a un peu fait « tiquer », la programmation c’est comme absolument toutes les disciplines, (math, langue, bio, histoire, skateboard…) rien n’est magique…
mika dit
Je pense que ce qu’il voulait dire c’est que la motivation était un des moteurs de la réussite dans ce secteur
Perso, je suis autodidacte: je n’ai meme pas le bac et pourtant je suis en poste d’ingenieur developpeur depuis une bonne dizaine d’années.
Dans les autres secteurs: sans le diplome adéquat…
yohann dit
tu a démarré quand? je serais curieux aujourd’hui de voir des gens sans diplôme trouver du boulot en informatique.
Guillaume dit
Je voudrais réagir au sujet de Amazon Prime Now. Pardon d’avance pour le gros pavé…
D’abord, sur le plan de l’efficacité des services de livraison. On pourrait s’attendre à ce que ce genre de service (plus près du client, plus rapide ou plus personnalisé) émane de Fedex, Chronopost, GLS, DHL, UPS etc… Or il faut quand même réaliser que d’une manière générale, les mastodontes dans ce domaine n’ont que très très peu évolué : au cours de ces 15 dernières années, ils ont mis en place le suivi en ligne des colis (service largement perfectible soit dit en passant) et c’est à peu près tout. Par ailleurs, ils font face à des taux de satisfaction extraordinairement faibles, mais assez homogène d’un concurrent à l’autre, ce qui est d’ailleurs en soi une autre partie du problème, puisqu’on a pratiquement à faire à une sorte d’entente concurrentielle masquée. Au final, on est donc face à des très gros acteurs de la livraison qui auraient les moyens mais qui préfèrent marger, et se reposer sur le périmètre qu’ils pensaient solidement établi, sans tenir compte de l’évolution de la technologie.
Si ces gros acteurs étaient parfaitement efficaces, alors Amazon ne se risquerait même pas à exploiter la brèche béante laissée par les services de livraison pour particulier. Oui, mais voilà : Amazon fonce dès lors que les acteurs les plus en vue sont médiocres ou coincés dans les années 2000. Vous avez évoqué l’idée qu’Amazon puisse être un destructeur de concurrence. Je ne suis pas tout à fait d’accord : Amazon essaye de faire de sa propre activité commerciale une plateforme gérée de A à Z par elle même, et tente d’intervenir sur l’intégralité de son écosystème. Amazon est avant tout un distributeur, et je pense qu’ils envisagent la logique de distribution jusqu’à son maximum, en faisant en sorte que les « points de friction » rencontrés dans le processus de vente disparaisse un à un. La livraison est un gros point de friction qui pose problème depuis longtemps et on sait qu’Amazon a longuement réfléchi aux alternatives, jusqu’à se voir refuser récemment d’utiliser des drones de livraison en Californie.
Reprenons l’idée d’un « destructeur de concurrence ». Pour le coup, ce qu’on observe avec l’exemple d’Amazon Prime Now, c’est surtout la destruction d’un intermédiaire dans le cycle de vente d’Amazon : celui du service de livraison. Mais je ne suis pas dupe et je me rends bien compte que cela a des répercussions commerciales de grande ampleur sur les distributeurs concurrents. Je pense qu’Amazon fait effectivement du mal aux grandes surfaces et aux multispécialistes (FNAC, Virgin, HMV, Saturn etc…). On a vu que ça a causé du tort à HMV qui a revendu une grande partie de ses magasins, et à Virgin qui a carrément déposé le bilan. Mais j’ai finalement assez peu de compassion pour ces commerces là. Car il faut se souvenir qu’en terme de commerce de proximité, les grandes surfaces et les multispécialistes ont fait le plus grand mal aux petits commerçants, en particulier les libraires, disquaires et vendeurs de jeux vidéo. Il faut également réaliser qu’en province les centres-villes sont de plus en plus désertés par les commerces parce qu’on construit les centres commerciaux à la périphérie des villes, transformant les petites villes et villes moyennes en cité dortoire, et je trouve ça dramatique.
Donc, je veux bien qu’on parle d’Amazon comme d’un destructeur de concurrence, mais il faut également prendre en compte ce que la démocratisation des grandes surfaces a entraîné de négatif en terme de tissu social et urbain. Bien sûr, c’est plus complexe que ça, mais il se dessine quand même des tendances très fortes depuis deux petites décennies. Et je pousserais le raisonnement plus loin : Amazon fait du mal aux multispécialistes et aux grandes surfaces, précisément parce qu’Amazon est un multispécialiste. Depuis pas mal d’années, avec le e-commerce, on observe une mutation des petits commerces qui ont/avaient pignon sur rue : ils se spécialisent, retrouvent une clientèle de passionnés et se rendent disponibles au téléphone ou via un site dédié à leur activité. Je doute très fortement qu’Amazon face tant de mal à ce type d’entreprises qui sont bien plus complémentaires qu’on ne le croit. On n’est pas sur la même échelle, la même proximité, et le même type de service personnalisé.
Enfin, je souhaite revenir à la facette politique du sujet. Je pense que la classe politique ferait bien mieux d’encourager les français à utiliser les services équivalents français comme Deliveroo pour la livraison ou Heetch pour les déplacements. C’est précisément au regard de ce type de discours qu’on réalise que les politiques ont des postures de principe, ne répondant à aucune logique culturelle ou commerciale. Au final, on a Anne Hidalgo qui préfère se plaindre une énième fois d’Amazon et Uber en participant largement à leur communication. Combien de gens ont appris l’existence d’Amazon Prime Now au travers de la prise de parole d’Anne Hidalgo ? Deliveroo tente tant bien que mal de survivre dans ce milieu, mais contrairement à une idée reçue, c’est bien plus la politique à la française et les médias qui font du mal à ce genre d’entreprise qu’Amazon.
mika dit
@yohann: j’ai commencé réellement l’informatique professionnellement en 2005 dans une startup
puis SSII , débauché par le client
démission, re-SSII, re -debauchage par le client 😉
Aujourd’hui c’est assez facile, si on est motivé à apprendre des technos à la maison de rentrer dans la danse via des SSII 🙂
Carlos dit
Un avis très personnel sur l’évolution du ton du podcast. Je trouve que depuis quelques numéros le rendez vous tech prend des allures de rendez vous politique d’inspiration libéral qui me gêne. Je ne sais pas si cela est voulu, mais je dois avouer ne même plus écouter les émissions jusqu’au bout, ce que je déplore évidemment.
Je sais que les réseaux nous permettent de nous exprimer sur tous les sujets mais il est bon de ne pas nous autoriser à parler de tout.
Patrick dit
Disons que la tech touche à tous les domaines, que ce soient les média, la communication personnelle, l’économie, ou la réglementation et la politique… Difficile de ne pas commenter quand on en parle, et oui il faut en parler ! Je suis désolé que l’orientation te dérange, j’essaye généralement de donner les deux cotés du débat. Pourrais-tu me dire spécifiquement quels sujets tu n’as pas apprécié ?
Charles H dit
Sur l’école 42 : elle a été fondée certes par Xavier Niel mais aussi par Nicolas Sadirac, l’un des fondateurs de l’Epitech. Ce dernier dit avoir *en quelque sorte* réussi à mettre en place avec 42 ce qu’il n’avait pas réussi à faire avec l’Epitech, notamment au niveau pédagogie et accessibilité.
Autre chose sur 42 : l’école est ouverte 24h/24, et on peut y venir et en sortir quand on veut. En ce qui concerne la pure logistique, il est donc tout à fait possible d’avoir un boulot à côté. Reste la question de la charge de travail que représente 42 (imposante, donc) ; c’est là que tu as raison et qu’avoir un boulot à plein temps est à la limite de l’infaisable.
Merci pour ce podcast que j’écoute avec joie !
Patrick dit
Tout à fait, merci pour ces précisions !
r-Kelleg dit
Bonjour ! (et encore une info inutile 😉 )
concernant la demande du compte FB ou twitter à l’entrée des US, je vous renverrai vers l’excellente série Black mirror, S01e03 où, au passage de la douane, le personnage principal doit donner accès à tous ces enregistrements rétiniens des 6 derniers mois. On va vers là 🙂
z dit
Hello Patoche, petite question: Ou est le lien dont tu parles dans le podcast? (sur la blockChain expliquée à un enfant de 5 ans)
Merci
Patrick dit
Hop !
http://consocollaborative.com/tribune/la-blockchain-expliquee-a-un-enfant-de-5-ans/
z dit
Merci
Coline dit
Bonjour
quelques remarques en retard:
Amazon prime now: j’utilise regulierement ce service en complement des courses et non en remplacement.
ca ne remplace pas la course rapide a l’epicier du coin car la livraison en moins d’une heure est chere 7,99$ + rappelez vous systeme US = tip a rajouter pour le(a) livreur(se) soit en general 10-12$ au moins de frais en plus, sur des petites commandes type epicier ca ne vaut pas le coup (et il y a 20$ HT de commande minimum de toute facon)… la livraison sur le creneau de 2h a partir de la prochaine heure « ronde » (donc techniquement jusqu’a 2h59) est plus interesssante mais allez vous risquer jusqu’a 2h59 d’attente des pringles pour vos amis qui passent pour l’apero?
ca ne remplace pas non plus les « grandes » hebdomadaires ou bi hebdo car le choix des marques et produits disponibles reste encore tres limité, peu de frais (qq legumes mais pas de viandes a cause (je suppose) des risques de la chaine du froid…)
Alors pourquoi l’utilise t on chez moi? pour le lourd, etage sans ascenceur sans voiture et a 20min a pied du plus proche supermarche, la meme raison pour laquelle je faisais de temps des livraisons auchandirect a paris, mais avec 20$ min au lieu de 75€ donc je me le permettre plus souvent et surtout pas besoin de caler la livraison 3j a l’avance… et enfin les oublis, l’epice, le produit menager ou la rallonge electrique, auquel je ne pense pas lors des courses hebdo hop je le rajoute au panier quand je m’en rends compte ca y reste meme le si la prochaine commande n’est pas avant une ou deux semaines.
Je suis par contre tres curieuse du model d’emploi des livreurs(euses) qu’amazon prime now compte utiliser en France… Aux US entre uber lyft postemates washio et autre service a domicile il y a une armee de contractor portant multiple casquette et travaillant pour toutes les marques, or on l’a vu avec Uber pop la France au point de vue reglementaire n’est prete pour ce modele puisqu’il ne fournit aucune couverture sociale… Je ne serais pas etonnee qu’amazon soit obliger de passer par un deliveroo ou equivalent pour assurer leur livraison sans alourdir leur masse sociale.
Patrick dit
Merci pour ce témoignage, et bonne question en effet !
z dit
Pour l’instant, la livraison complète les courses locales, mais d’ici une dizaine d’années, elle le remplacera totalement. Amazon, Alibaba, Uber, et tout le secteur de la nourriture poussent à une automatisation de la livraison. On parle des voitures autonomes, mais il y aura beaucoup de camionnettes de livraisons autonomes. Le consommateur reçoit une notification « votre colis est est en bas de chez vous ». Le smartphone, est un sesam pour récupérer le colis. C’est « l’enjeu du dernier kilomètre ». Ce problème va bientôt être résolu 🙂