Au programme :
- L’avenir du P2P et du piratage avec la fermeture de T411
- RED et sa camera/smartphone : l’innovation possible des les smartphones ?
- Le retour des Google Glass et les progrès d’Apple en Réalité augmentée
- Facebook travaille-t-il sur un smartphone modulaire ?
- Et bien plus encore !
Pour soutenir l’émission, rendez-vous sur http://patreon.com/RDVTech
Plus d’infos sur l’épisode :
- Les animateurs sont Guillaume (@GuiHighTech), Léo (@LeoTechMaker) et Jérôme Keinborg (@JeromeKeinborg)… et pas Patrick Beja (@NotPatrick).
- Le générique est de Daniel Beja (@misterdanielb). Sa musique libre de droit est sur MusicInCloud.fr.
Vous pouvez télécharger le fichier MP3, et vous abonner par iTunes ou en RSS.
Pikachoux_bzh dit
Salut à tous,
Concernant la bulle internet, je vous met un lien sur un reportage très intéressant qui avait été fait à l’époque. Il est en 2 parties
https://youtu.be/Hj7KoLITX0k
https://youtu.be/7AzOPqJdcIM
Bon visionnage
Llort dit
On prend rarement en compte dans l’équation du piratage les bénéfices qu’il peut apporter non seulement à la société mais également a la culture et a l’œuvre par sa diffusion massive.
Économiquement parlant, le fait de distribuer une œuvre et de la promouvoir a un coût pour les ayants droits. Hors les sites de P2P (peer-to-peer) même si je ne conteste pas qu’ils font perdre des rentrées d’argent du au ventes manquées, en font certainement aussi gagner par ailleurs, par leur large diffusion et promotion faite par les sites de partage.
Culturellement parlant, les gens auront accès a plus d’œuvres que sans.
Non seulement ils pourront se cultiver et se distraire plus, mais certainement commenceront a apprécier des auteurs, chanteurs, réalisateurs auxquels ils n’auraient pas eu accès et dont ils n’auraient jamais entendu parler s’ils avaient du payer pour les voir, les lire ou les écouter.
Cette diffusion massive de contenu les fera peut-être aller voir le prochain film, concert ou livre de l’artiste qu’ils n’auraient jamais découvert sans.
En plus de cela, ils deviendront à leur tour vecteurs de diffusion. Pourront partager leurs découvertes avec d’autres personnes qui a leur tour pourront se tourner vers l’offre légale ou illégale (selon leurs moyens).
Un joli documentaire intéressant sur le sujet qui s’appelle:
« Copier n’est pas voler »
fait par l’association COAGUL est disponible en téléchargement gratuit
pour ceux que cela intéresse :
http://coagul.org/drupal/publication/t%C3%A9l%C3%A9chargement-documentaire-copier-nest-pas-voler
Mogmog dit
Concernant le piratage mon principal grief contre les grosses entreprises (dites « major ») est qu’ils refusent d’admettre que le contexte ait change (comme les chauffeurs de taxi). L’arrivee des nouvelles technologies (internet, les baladeurs numériques, les smarphone …) font que l’on consome BEAUCOUP plus d’oeuvre qu’avant. Le fait que ces oeuvres soient dematerialisees font que le prix de ces oeuvres doit drastiquement diminuer. Lorsque l’on payait un CD/DVD on paye bien entendu les auteurs/interpretes/… les producteurs, le support, la distribution et même le vendeur de la FNAC. Lorsque l’oeuvre est dematerialisee, on continue a payer les acteur/auteurs/producteurs … un peu de bande passante, un peu de serveur, et quelques petites mains ici ou la.
Rappelons que nous avons payes 5 a 6 euros (voir plus) les CD 2 titres pendant des annees !
Ainsi les raisons du succes du piratage (et quelque part sa legitimite) :
– Le prix (alors oui c’est « gratuit », mais nous voyons bien que les utilisateurs cherchaient avant tout un prix « honnete » pour satisfaire leur gourmandise culturelle)
– le catalogue : Pour ce point l’industrie n’a toujours pas accepte ce changement (voir les différentes abyssales entre les comptes geolocalise de Netflix par exemple)
– la rapidite
– la completude (essentiellement les sous titres)
– la simplicite / stabilite
Avec les moyens qu’elles disposent (elles = les grosses majors qui ont vraiment mais vraiment plein de $$$ ) il est étonnant de voir des services de qualité aussi mediocre (encore aujourd’hui) et de voir la difference de moyens mis en oeuvre pour creer des plateformes pertinentes VS les moyens mis en oeuvre pour poursuivre les pirates.
Au final la diminution du piratage se fait grâce a des plateformes legales intermédiaires qui ont su « convaincre » les majors (Google apple spotify …)
loconox dit
S’il vous plait, un peu de cohérence entre le discours et les actes.
Je suis toujours assez surpris de voir que vous vous émouviez de l’importance que prennent les GAFA dans le monde de la tech, mais qu’en même temps vous ne sembliez pas tellement chercher à vous en détacher. Si vous souhaitez réellement que ces plateformes aient moins d’importance, qu’Internet soit un peu moins centralisé et que se développe une vrai saine pluralité, il est possible d’agir à notre niveau et c’est assez simple. Il suffit de faire quelques efforts pour se passer de ces plateformes. Je ne parle pas de changement brutale, mais d’agir petit à petit pour s’en passer. Aujourd’hui, je change mon moteur de recherche pour utiliser Qwant, rien ne m’empêche de continuer à utiliser gmail ou de faire parfois des recherches avec &g lorsque je ne trouve pas de résultat probant. Demain, je me passe de gmail, etc. Chacun à son rythme.
Patrick dit
Deux problèmes : d’une part, dans ce cas comme dans tous les cas où les gens disent « oh mais c’est pourtant simple il suffit de s’en passer !!! », les services « de remplacement » ne sont tout simplement pas à la hauteur. C’était le cas à l’époque de LibreOffice, et c’est encore le cas à l’époque de Mastodon. D’autre part, on peut constater un soucis de dominance d’un acteur sans forcément estimer que ça vaille le coup de chambouler toutes ses habitudes… On n’est pas en train de parler de guerre thermonucléaire non plus (ou même de protection de l’environnement -perso je recycle à fond-). Le renouvellement se fait généralement par l’innovation, les changements de paradigmes et la création de meilleurs produits, comme on l’a constaté à de nombreuses reprises ces trente dernières années. Et les gouvernements veillent aussi, parfois de manière un peu chaotique, mais c’est pas comme si on n’avait pas d’autorité et que c’était la jungle. Donc bref, je ne suis pas hyper réceptif à l’argument « HYPOCRITES, VOUS N’UTILISEZ MÊME PAS FRAMASOFT!!!! ».
Loconox dit
Je voulais éviter de tomber de ce panneau mais visiblement c’est raté 😉 Il faut dire que ça peut être aussi une facilité pour celui qui ne désire pas changer de pointer du doigt la faiblesse de mon argument, sans pour le coup creuser et critiquer ses habitudes. J’ai un peu l’impression que c’est ce que tu fais. Mais je prends ça pour moi et je vais essayer d’argumenter un peu plus. Ça tombe bien, je viens de lire une interview de Sébastien Soriano (président de l’Arcep) qui explique mieux que moi ce que la concentration des services dans peu d’acteurs peut produire. Je vais tenter d’éclairsir mon argumentation en reprennant quelques uns de ses arguments (à lire en entier ici : https://usbeketrica.com/article/ce-forum-mondial-que-permet-internet-pourrait-avoir-disparu-dans-15-ans)
Oui le « Il suffit de s’en passer » n’est pas du tout satisfaisant. Mais de la même manière que l’écololgie, pour reprendre ton exemple, il « suffit » de faire quelques petits gestes au quotidien pour que globalement ça change. C’est ce que je voulais dire par « d’agir petit à petit ». Mais comme pour l’écologie, je suis bien conscient qu’avant tout chose, il faut être un peu convaincue de l’importance de la chose pour être motivé à agir. Je vous propose donc quelques arguments pour tenter de vous convaincre qu’utiliser des service de Google ou Facebook peut avoir des conséquences non négligables sur notre société.
Il me semble que l’argument le plus courant chez les technophiles c’est « tant qu’il n’y a pas d’autres services qui m’apporte plus, je ne changerai pas ». Il y a plusieurs faiblesses à cet argument. Le plus intéressant il me semble c’est le principe « d’effet de réseau », expliqué dans l’interview. En quelques mots, l’idée est que, les services de Google étant basées sur l’analyse de données des utilisateurs, plus ils ont de données, meilleur est leur service. Cela à pour effet pervers d’écraser la concurrence. En effet, il est très peu probable qu’un jour un service du même type émerge, qui soit plus performant que Google, tout en ayant moins d’utilisateur et donc très peu de données. Par contre, si nous utilisateurs, changeons nos exigences et sommes prêt à sacrifier un peu d’efficacité pour plus d’autre chose, là tout peu changer. Note que c’est un peu le même principe avec l’écologie, je sacrifie un peu de confort pour préserver la planête. Ce « autre chose », il me semble que c’est aussi ce qu’on risque de perdre si la situation se dégrade. Un contre argument serait de dire, oui mais peut être qu’il y aura d’autres techno qui ne se basent pas sur ce principe et qui serint plus efficaces. Certes, mais sommes nous prêt à attendre ces services ? Je vous propose de deux raisons de ne pas attendre.
Un autre effet pervers d’un service basé sur l’analyse des données des utilisateurs via ce qu’on appelle en ce moment l’IA, c’est qu’il est souvent plus commercialement intéressant de proposer des choses qui vont dans le sens des individus plutôt que quelque chose de nouveau. Il y a un risque d’enfermement des utilisateurs dans leur propore « bulle de filtre ». Sur ce point Soriano ne va pas très loin et parle juste des conséquences sur la pluralité culturelle, mais on peut aller plus loin et évoquer les conséquences politiques que cela implique. Je ne suis pas assez callé sur ce sujet, mais on peut tout de même assez facilement imaginer que l’enfermement dans sa bulle peut avoir de conséquences facheuses. Il y a tout de même deux faiblesse à cet argument. La première c’est que c’est très difficilement mesurable car cela ne se voit qu’à l’échelle d’une société et pas forcément des individus. La seconde c’est que nous ne sommes pas forcément les bons sujets car plutôt éduqué et ouvert d’esprit. Mais encore une fois, c’est à nous de faire le premier pas et de se passer de ces services.
Troisième et dernier arguments qui n’est pas tellement aborder dans l’interview ou tout au moins pas sous cet angle, c’est la question de la vie privée. Le principe est simple, la privation de vie privée est un danger pour la démocratie. Il y a plusieurs aspects derrière cette proposition que je vais tenter de présenter sans tellement les creuser, mais je vous donne un pointeur intéressant qui passe en révu l’idée générale : https://www.youtube.com/watch?v=55U9UUO88uE&feature=youtu.be L’idée est basée sur les recherches de Jürgen Habermas qui postule que la pensée politique ne peut se dévelpper que dans le cadre d’un espace privée. Sans espace privé pour formuler et partager des idées divergentes du groupe, ce n’est pas tellement qu’il y a auto-censure, mais c’est plutôt qu’in-fine les pensées divergentes ne se forment plus. Il y a absence de pensée divergente du groupe. Sans espace privée, c’est la pensée de meute qui règne. Benjamin Bayart part de ce postulat et essaie d’appliquer ça à notre société actuelle, qui a fait émerger internet et les services des GAFAM. Il y a d’une part, toutes les nouvelles possibilités d’intéractions sociales que permet internet et d’autre part, tous ces services qui sont basés sur le principe d’analyse de données privées des utilisateurs. Dans ce cadre, la question est : Existe-t-il encore des espaces privés ? Est-ce que ces services ne mettent pas en périle la possibilité de développer ce type d’espace ? Je n’ai bien sur pas de réponses à ces questions, mais j’ai intuitivement tendance à croire qu’il y a là un gros enjeux pour notre société.
Il y a dans l’interview Soriano de nombreux autres aspects qui sont évoqués et qui mérite d’être lu.
Merci pour vos échanges.
Jérémie
loconox dit
À propos des smartphones modulaires, vous ne parlez pas du coup du principe économique qui consiste à breveté tout ce qui est produit pour ensuite soit empêcher les concurrents de piquer l’innovation ou faire de l’argent sur cette innovation. Typiquement, j’ai plutôt l’impression que des boites comme Samsung ou Apple s’inscrivent dans cette démarche.
Si l’on ne voit pas se développer des innovations qui semblent très intéressantes, comme la modularité, c’est peut être parce que cette innovation ne s’inscrit pas de la business modèle de ce genre de société. Autrement dit, elles ne savent pas faire de l’argent avec ça. Le fait de pouvoir réparer son smartphone, le fait de pouvoir changer les modules et donc d’avoir une offres importantes et donc d’avoir de concurrents qui développent des modules pour son smartphone, c’est pas tellement dans leurs habitudes. En fait ça colle pas tellement à leur business modèle.
Patrick dit
Apple et Samsung attaquent les gens pour des brevets qu’ils n’utilisent pas ? Je ne veux pas être méchant mon ami, mais je ne suis pas sûr que ça soit le cas… Ils ont plein de brevets bien sûr (c’est la richesse de notre époque, ou plutôt l’arsenal de défense), mais ils sont loin d’être des « patent trolls ». Il y en a d’autres qui s’en chargent très bien, mais ça sont généralement de plus petites sociétés qui sont spécialisées dans ce comportements. Les grands procès de patents qu’on a vu ces dernières années (et qui se sont plutôt calmés depuis, à part l’offensive contre Qualcomm depuis quelques mois) étaient plutôt entre de grandes sociétés, et on n’a pas vraiment vu Apple et Samsung (ou qui que ce soit d’autre) s’amuser à aller coller des procès sans bases concrètes sur des petites sociétés innovantes a l’aide de brevets qu’ils détenaient mais n’utilisaient pas… Ou alors j’ai raté ça, et soit j’imagine qu’il n’y en a vraiment pas eu beaucoup, soit je suis heureux qu’on me prouve le contraire.
Quand à la modularité, je suis désolé mais ça fait 3 énormes sociétés qui s’y attaquent. Le problème, comme je l’expliquait depuis le début, c’est pas qu’ « il ne savent pas faire de l’argent avec ça », c’est que ça ne marche pas dans la pratique. L’idée est séduisante, mais en pratique ça fait des téléphones compliqués et dont les gens ne veulent en réalité pas. Même PhoneBlocks, qui aurait pu tenter de survivre sur une communauté de passionnés, n’a pas trouvé son public. Donc elles ont bon dos les méchantes grandes entreprises qui font de l’obsolescence programmé, mais la réalité est la même quand pour les PC : l’immense majorité du marché sont des portables parce que c’est suffisent pour 99% des gens et 10 fois plus pratique qu’une tour. Et c’est donc ce que les gens veulent, et en conséquence ce que les sociétés développent.
Tu prends le problème à l’envers : tu penses qu’ils ne le font pas « parce qu’ils ne savent pas faire d’argent avec », mais s’il y avait une vraie demande, il y aurait QUELQU’UN (une grosse boite ou un petit innovant) qui se démerderait pour faire de l’argent avec. Au moins pour une partie du marché. Et là, depuis des années que ça a été annoncé, développé, retravaillé, par plusieurs configurations de sociétés différentes, ça n’a rien donné pour personne. Non seulement la tech n’est pas cohérente, encore une fois comme je le disais il y a plusieurs années, mais en plus personne n’en veut, comparé aux offres existantes (je dis personne mais on se comprends ; pas assez de monde, même pour un marché de niche).
Maintenant peut-être que Facebook (ou un autre) me donnera tort à l’avenir, mais franchement jusqu’ici y’a pas à chercher midi à 14h, l’explication est limpide…
Loconox dit
Arf, mon propos n’était pas de qualifier les sociétés comme Apple ou Facebook de patent troll, mais plutôt de dire qu’ils utilisent les brevets comme des moyens pour préserver leur business. Tu vas me dire que c’est précisément ce pour quoi ils ont été créé. Oui, mais ce qui me dérange c’est que combiné avec d’autres éléments, comme le fait qu’ils produisent aussi les logiciels et les services qui tourneront sur leur appareils, par exemple, créé pour l’utilisateur une bulle d’enfermement. Il y a deux aspects dans ce problème : 1 – les brevets empêchent l’innovation et 2 – combiner à d’autres éléments ils enferment l’utilisateur. Pour le premier argument m’intéresse moins et est plus difficilement justifiable, mais pour le deuxième argument, est plus vicieux et surtout plus destructeur car impact directement les libertés de l’utilisateur final. L’exemple bien connu c’est celui des logiciels libres vs privateurs, mais avec les services c’est encore plus problématiques, pour les raisons que j’ai évoquées dans le post plus haut. Quand il y a sinergie entre par exemple iCloud et le fait d’avoir un iPhone, ou même un appareil et l’OS qui lui est lié, c’est super enfermant et privateur de liberté. Et bien sur, pour nous faire accepter ces privations de libertés ils usent d’arguments très puissants : le gain apporté par le service ou l’objet. Qui aurait accepté il y a quelques années d’avoir un appareil type Alexa qui écoute en permanence ce qui se dit, même après avoir apporter l’assurance que personne, d’humain, n’écoute réellement au bout du fil ? En résumé, parfois l’utilisation de brevet peut être un outil parmi d’autres, pour garantir leur business, écraser la concurrence et réduire la liberté des utilisateurs à quiter son écosystème.
Pour la modularité je suis d’accord que je suis peut être totalement à coté de la plaque. Je ne conteste pas les arguments que tu donnes, mais il ne faut pas nier que parfois certaines techno ne prennent pas pour des raisons pas évidentes du tout. Lorsque je mets en perspective ce problème et ce qu’explique Noam Chomsky, il y a de quoi se poser des questions. Il explique en gros que l’un de objectifs du marketing est de nous amener à faire des choix irrationnels, pour parvenir à nous faire acheter un produit même si l’on en a pas besoin, par exemple. Pour s’en convaincre il faut s’intéresser aux messages des pub, qui tournent souvent autour de l’émotion et non de la raison. Alors dire qu’un produit ne fonctionne pas parce que les gens n’en veulent pas … mouai. Il ne « suffit » pas d’inventer le bon produit qui corresponde parfaitement aux besoins pour que ça prenne, il y a d’autres éléments, dont des comportement sociaux, qui rentrent en jeu.
Robin dit
Hello !
Je vais faire le rabat joie de service 🙂 En essayant d’être constructif.
J’ai trouvé l’épisode un peu « faiblard ». Ce n’est pas à cause de Jérôme aux manettes car c’était très bien l’été dernier ! Mais dans cet épisode si j’ai eu l’impression d’un manque d’analyse de profondeur dans la réflexion. Ce que j’aime dans cette émission c’est de me faire prendre du recul sur certains sujets en apportant des réflexions auxquelles je n’avais pas pensé. Rien de tout cela au cours de cet épisode…
Je prends pour exemple le sujet sur la valorisation des boîtes tech qui est revenu au niveau pré-explosion de la bulle internet. On ne peut pas simplement balancer ça comme ça sans creuser un minimum le sujet ! Par exemple, même si on est revenu à la même capitalisation globale : est-ce que ça concerne autant de boîtes ? Plus ? Combien font des profits dans le lot ? A mon petit niveau la situation ne me semble pas du tout comparable quand on voit que Apple, Google, Facebook, Microsoft sont les entreprises les plus profitables du monde (ou pas loin). En 2000/2001 ça me semblait beaucoup plus basé sur du vent.
Allez, vous ferez mieux la prochaine fois !
A bientôt,
Robin
Keinborg Jérôme dit
Robin, tu a raison, j’ai été un peu ambitieux aux niveau des sujets, il y en avait trop, du coup certains on étés traités un peu vite. Je partage ton analyse que la situation est bien différente aujourd’hui et on ne peut pas dire qu’on est à l’aube d’une bulle uniquement parce que le valorisation de la Tech est haute. Le business modèle sont pour la plupart beaucoup plus concret et la spéculation plus « prudente ».
mika dit
Attention: pour Windows phone, ce ne sont pas les 3ème arrivé:
Ils étaient la les premiers (windows Mobile* pour rappel), profitaient de l’absence de concurrence
On a du attendre
1. qu’Apple ai débarqué avec l’iphone (qui faisait sourire S Ballmer à l’époque)
2. puis qu’Android arrive pour faire vraiment de la concurrence (Google vendant l’OS comme Microsoft)
Là ils ont eu du réellement se remettre en cause et evoluer , d’où le baigaiement (windows phone 7 – 8)
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Windows_Mobile
Pour rappel, Microsoft a du mal avec la concurrence en général (Edge, Zune, Windows Media player,So.cl, Bing, WPhone..)
On pourrait meme rajouter la xbox, qui reste loin derrière la PS 🙁 (moitié moins de consoles vendues aux dernières nouvelles)
Ce serait d’ailleurs sympa de voir ce que donnerait Windows 10, si l’entreprise voyait un peu de concurrence sur le marché PC 😉
ps: on a deja vu la réaction de la firme pour concurrencer le chromebook avec son Windows 10S…
Patrick dit
On ne peut pas compter comme ça, sinon les premiers sont Nokia ou un truc du genre… Il y a eu un avant et un après Apple ; dumbphone / smartphone. Windows Mobile était clairement de la génération d’avant.
mika dit
Non pas nokia:
La différence c’est que Nokia développait son OS pour ses téléphones (comme TomTom et Garmin)
Microsoft et Google font l’OS et le proposent aux constructeurs
donc non je persiste et signe: avant Android, Microsoft n’avait pas de concurrence 🙂
D’ailleurs pour rappel Windows mobile était tactile, et microsoft faisait deja meme des tablettes tactiles (souvenez-vous Julien Tellouck dans game one avec son tablet PC)
WPhone 7,8 sont des évoluions de windows mobile, tout comme W10 – W8 sont des évolutions de W3.1 W95, W98 and co
Patrick dit
Lol oui bon si tu veux t’accrocher à des aspects techniques, oui Microsoft faisait un OS de téléphone en premier, mais de là à dire que « c’est la même chose » il faut quand même sacrément vouloir s’accrocher à ses cheveux et tirer très très fort… Microsoft faisait des « tablettes » aussi « avant », mais bon, c’est pas vraiment la même chose que les tablettes depuis l’iPad.
Sur les smartphones modernes, oui, il sont les 3èmes arrivés. Sur « les OS de smartphones pour constructeurs tiers depuis l’histoire des téléphones mobiles », oui, techniquement si tu veux. Mais c’était pas vraiment le sujet de la conversation… 🙂
mika dit
qu’est-ce qu’on appelle « smartphone moderne » au final ?
juste le changement d’interaction:
on est passé d’un stylet et un clavier/molette pour les smartphones de l’époque, pocket pc and co
a un usage quasi exclusif tactile avec la démocratisation des écrans « capacitif »
On peut noter egalement l’arrivée des magasins d’applications…
Pour comparer au pc, on est également passer de PC controllé par clavier uniquement (avant les interfaces graphiques), puis clavier + souris
Et enfin mix tactile / clavier-souris
On est passé d’une interface ligne de commande, puis debut du fenetrage (W3.*), puis fenetrage (W95), puis tactile (W8 / W10)
Mais on dit pas pour autant que Microsoft est arrivé sur le marché, il a « simplement » fait evoluer son OS en conséquence
Microsoft aurait pu faire de meme avec windows mobile: une nouvelle version avec « juste » un changement d’interface utilisateur…
C’est ce qu’ils ont fait d’ailleur avec WP7 , je cite « Bien qu’il soit toujours conçu sur le noyau CE, Windows Phone 7 est bien plus intuitif que Windows Mobile 6. Il s’utilise via une navigation au doigt, et possède une interface complètement nouvelle. »
WP7 etait « juste » une refonte de l’interface en gardant le moteur..
https://fr.wikipedia.org/wiki/Windows_Mobile
ca doit etre pour ça qu’avec WP8 ils ont « cassé » la compatibilité..
Superchno dit
Belle emission, interessante, comme c’est l’été je pense qu’il aurait fallu assumer et faire des debats plus preparés a la place des news. Par contre Jerome attention aux je fais l’avocat du diable stp, beaucoup trop =/
Je lance l’idée comme ca pourquoi pas un hors serie de Jerome de temps en temps sur des trucs de youtubers ou d’autres sujets que Patrick fait moins?
Patrick dit
Peut-être une piste à explorer en effet, merci !
bibousiq dit
Je suis désolé, sincèrement désolé mais… pour la première fois (d’autant que je me souvienne), je n’ai pas pu écouter le podcast jusqu’au bout. J’ai été quelque peu sonné par le sujet sur le piratage et j’ai préféré arrêter d’écouter au bout de quelques minutes parce que, à tort ou à raison, je n’y ai pas trouvé d’objectivité, vraiment pas. Je peux me tromper, je l’avoue mais je ne dis que ce que j’ai ressenti. Sans polémique, sans en vouloir à qui que ce soit. Simplement, j’ai préféré passer (et penser) à autre chose. Peut-être n’étais-je pas dans un bon jour…
Pour autant, j’écouterai les prochaines itérations du podcast 😉
Coline dit
Sur Amazon Music : j’en beneficie via prime et je l’utilise pour ma cdtheque historique… car Amazon a precharge tous mes CD acquis sur amazon ces 15 dernieres annees et pas juste via mon compte US qui a prime mais aussi tous les CD acquis a l’époque sur amazon.fr … Et j’en suis ravie, j’ai trouve que c’etait un vrai service que d’avoir automatiquement numerise pour moi mes achats historiques, inclue certains qui parfois manquaient a spotify ou deezer.
Sur les anciens iphone : 60% des iphones depuis 2007 toujours en circulation…. wow… iphone 4… oui mais non attention a la ventilation des ventes d’iphone par annee, en effet 75% des iphones vendus entre 2007 et 2016 ont ete vendus entre 2014 et 2016, donc on pourrait tout a fait avoir 60% des iphones depuis 2007 toujours en circulation avec uniquement des iphones de moins de 3-4 ans….
https://www.statista.com/statistics/276306/global-apple-iphone-sales-since-fiscal-year-2007/
bon cela dit c’est vrai mes parents utilisent mes anciens iphones 4 et 5 sans souci , sauf quand mon pere a voulu avoir sur whatsapp ses propres bitmoji…
Patrick dit
Je ne connaissais pas cette caractéristique de Prime / Music !! Si j’avais su, j’aurais acheté plus de CD sur Amazon depuis 15 ans… 🙂
Maintenant s’ils pouvaient faire ça avec les DVD / Blu-Ray aussi, ça serait top !
Guillaume platret dit
Bonjour,
Bravo pour cette émission estivale.
Pour Red je pense à une utilisation pas évoqué. Les journalistes ! Pas mal de rédactions fonctionnent avec des Iphone pour les interviews et le montage direct par le journaliste. Un produit de meilleur qualité et toujours mobile peut être un atout.
« 60% des iphones depuis 2007 toujours en circulation »
Beaucoup de jeunes récupère les anciens Iphones des parents pour avoir cette marque dans la main, qu’importe le modèle.
Pour Android beaucoup possèdent des mobiles à moins de 300€ voir moins de 200€, je pense que le renouvellement de mobile se fait plus souvent par rapport à un Iphone et l’ancien ne retrouve pas forcement de propriétaire.
Patrick dit
Pas bête l’idée des journalistes, ça pourrait être une utilisation cohérente en effet. Merci du commentaire !