Au programme :
- Facebook F8 : les annonces et les détails (dont Oculus Go)
- L’iPhone X en force
- Des drones à usage criminel
- La surveillance des ondes cérébrales en Chine
- France.com de retour en France
- Et plus encore !
Pour soutenir l’émission, rendez-vous sur http://patreon.com/RDVTech
Plus d’infos sur l’épisode :
- Les animateurs sont Cédric Ingrand (@cedric) et Patrick Beja (@NotPatrick).
- Le générique est de Daniel Beja (@misterdanielb). Sa musique libre de droit est sur MusicInCloud.fr.
Vous pouvez télécharger le fichier MP3, et vous abonner par iTunes ou en RSS.
Sarah Lubondo dit
c’est possible d’arrêter de mendier à chaque podcast…
Surtout pour deux podcasts médiocres par mois, c’est obscène déjà d’en tirer un salaire, en réclamer à chaque fois davantage, c’est à vomir..
Mathieu dit
Je ne pense pas qu’il arrêtera car c’est son gagne-pain, c’est son métier…
Si la formule ne te plait pas, tu peux toujours aller voir ailleurs. J’en conclus que tu ne participes pas au salaire de Patrick et donc tu devrais être content d’avoir du contenu de qualité gratuitement.
Et encore une fois, si cela ne te plait pas, tu as toujours la possibilité d’aller voir ailleurs 🙂
Sarah Lubondo dit
Sérieusement 2500 euros par mois c’est pas suffisant ????
Un peu de décence, c’est surréaliste de passer 5 minutes au début de chaque podcast à tenir un tel discours…
Tu gagnes deux smics pour 2 podcasts d’un peu plus d’une heure.
Avec le montage tu bosses quoi ? 4 jours par mois pour produire ce contenu..
Pour un contenu faiblement documenté, et pas très précis…
Patrick dit
Chère amie, je t’invite à ne plus écouter cette émission que visiblement tu n’apprécie pas trop, et que personne ne t’oblige à t’infliger… 🙂
PS : Que vas-tu penser quand tu vas comprendre que le chiffre en question est en dollars et pas en euros, qu’il y a des taxes et des impôts à payer dessus, mais que c’est un montant par épisode et pas par mois !!! Ne fais pas une crise d’apoplexie s’il te plait, je te rassures : je n’ai volé cet argent à personne, et je travaille dur depuis plus de dix ans pour fournir un produit qui plais assez au gens pour qu’ils donnent des sous (alors qu’ils peuvent en profiter, comme toi, sans sortir un kopek). Je suis désolé qu’il ne te plaise pas ceci dit, mais comme je le disais, tu n’es pas obligée de te faire du mal en écoutant.
Sarah Lubondo dit
L’argument du ratio dollar/euro, lol avec les fluctuations, ça reste proche. Moins il est vrai ces derniers temps.
Ah oui par épisode : donc effectivement avec 5000 à 7500 dollars de revenus par mois, tu passes à chaque podcast plus de 5mn à réclamer de l’argent…
Avec un discours que perso, je trouve vraiment malsain, agaçant et indécent.
Quand au fait de payer des impôts et des taxes… Oui comme tout le monde.
Travailler dur, définitivement non ! Ton seul mérite et d’avoir été le pionnier français, d’où ton succès mérité ou non…
Pour ce qui est de l’écoute, ne t’inquiète pas il y seulement lorsque il y a Jeff, que je trouve pertinent, que je télécharge le podcast. Le reste n’est que banalité et suffisance.
Patrick dit
Parfait, bonne soirée à toi aussi ! <3
Sinclair dit
Bonjour Patrick,
Juste un commentaire sur les utilisations du machine learning que vous relayez dans l’émission. Les mecs qui font de la prédiction sur le succès des films à partir de 80 exemples, je peux te dire que ça ne rime pas à grand chose (je travaille avec des cadors du domaine) :
1) qu’est ce qu’ils ont prédit exactement (définition du succès ?)
2) beaucoup trop peu d’exemples pour une bonne modélisation ;
3) en quoi c’est actionnable ?
Bref, méfiance, c’est très facile de raconter n’importe quoi dans le domaine juste histoire de faire de la com’
Patrick dit
L’article met les précautions d’usage, mais je pense que tout n’est pas à jeter… Voici le lien, si tu veux les contacter pour leur dire leurs quatre vérités. 😀
https://www.wired.com/story/artificial-intelligence-box-office-predictions/
Sinclair dit
Bah je ne suis pas là pour faire justice, juste alerter les leaders d’opinion comme toi sur le fait que la bulle autour de l’IA génère son lot habituel d’opportunistes et que le machine learning est une activité suffisamment complexe et subtile pour qu’ils puissent leurrer des gens fort intelligents, et parfois eux mêmes.
« si vous torturez les statistiques assez longtemps, elles vous diront éventuellement tout ce que vous voulez »
Patrick dit
Oui bien sûr, je comprends. Mais je pense que si tout n’est pas à garder, tout n’est pas à jeter non plus… C’était mon propos. 🙂
Sinclair dit
Reste à savoir comment faire le tri. C’est exactement comme dans la recherche ou il y a un très fort incentive à publier et à faire mousser, quitte à trafiquer les résultats, pour que, justement, les médias leur fasse de la publicité.
Je viens justement de tomber là dessus :
https://www.wired.com/2017/01/john-arnold-waging-war-on-bad-science/
Mathieu dit
J’aimerais revenir sur le mini-débat que tu as eu avec Benoit sur l’engouement autour de God of War parmi les journalistes. Je suis assez d’accord avec lui (et en désaccord avec ton avis, pour le coup).
En tant que joueur, on peut effectivement considérer ce jeu comme bon/très bon/excellent et qu’il n’a aucun défaut (hormis son manque d’originalité). Cependant, en tant que journaliste, tu te dois d’être constructif et objectif, le jeu n’est pas exempt de défaut (à commencer par son manque d’originalité) et donc doit être noté en les prenant en compte.
J’ai eu le même sentiment que Benoit quand j’ai lu les critiques de Zelda BotW… Je n’ai jamais compris les notes maximales pour ce jeu qui possède des défauts (si, si).
Patrick dit
Je crois que cette question de la note est un peu différente de celle qu’évoquait Benoit (le rôle des journaliste), mais elle est intéressante aussi… Elle revient à cette conception très différente qu’ont les français et les américains de la notation : en France, avoir 20/20 est quasiment impossible, c’est la perfection qu’on ne pourra jamais atteindre, et un 13/20 c’est déjà pas mal. Aux US, un 100/100 est possible, et surtout un 60/100 c’est une note assez lamentable… Il faut au minimum 80/100 (soit 16/20) pour que ca soit correct. Cette différence culturelle se traduit dans les notes de jeu vidéo.
Ceci dit, je noterai que GoW n’a pas eu la note « maximale », mais « seulement » 94/100 sur Metacritic. Et tu as raison de dire que BotW n’était pas parfait non plus, mais si aucun de ces jeux ne mérite d’être vraiment admiré et salué par une note très très haute, alors quel jeu mérite cet honneur ? Quel jeu est « parfait » selon toi ? Moi je pense qu’il n’en existe pas de vraiment parfait, ni BotW, ni GoW, ni aucun autre. Cette idée de devoir être parfait pour mériter une note quasi maximum est un leurre parce que au mieux ça n’existe pas, au pire c’est horriblement subjectif et un jeu qui semble parfait pour toi ne semblera pas parfait pour un autre…
Mathieu dit
Désolé, je viens de me rendre compte que j’ai commenté sur le mauvais épisode… Mais pas grave, tu as su de quel débat je parlais ^^
Effectivement, je ne connaissais pas cette différence culturelle. J’ai une vision française de la notation. La note maximale est pour moi synonyme de perfection, de jeu exempt de défaut et à ce jour, il n’en existe aucun. C’est ma vision des choses. On peut avoir des notes très très hautes et qui sont justifiés. C’est le cas de BotW et même GoW. Cependant, j’ai sauté sur mon siège quand j’ai vu des 20/20 et des 100/100 pour Zelda… Ces deux jeux sont loin d’être parfaits et donc n’ont pas à mérité la note maximale (même si je n’en ai pas vu pour GoW). Mais effectivement, la différence culturelle joue un rôle du coup.
A titre personnel, certains jeux auraient pu avoir la note maximale : Castlevania Symphony of the Night, World of Warcraft, Minecraft… Mais ça reste des jeux de coeur et j’ai bien conscience que ce sont des avis purement subjectif. J’oblitère tout les défauts qu’ils peuvent avoir. Mais fort heureusement, je n’ai pas la prétention d’être journaliste et donc je n’ai nullement besoin d’être objectif.
L’objectivité de certains journalistes est franchement très discutable.
Patrick dit
> L’objectivité de certains journalistes est franchement très discutable.
Le problème est que d’une part l’objectivité n’existe pas, et d’autre part ça n’est vraiment pas ce qu’on demande à un journaliste… L’objectivité d’un test pourrait être une analyse froide : « les graphismes sont mieux que ceci, l’histoire tient mieux que cela, le gameplay fonctionne moins bien qu’ici… ». Mais ce qu’on veut c’est des impressions, un ressenti, qui devient du coup forcément subjectif. Tant qu’on sait qu’il s’agit de l’avis de quelqu’un, et c’est toujours le cas, je ne vois pas le problème. Et pour tous ceux qui sont vraiment dérangés par les notes (tu sembles en faire partie ?), est-ce que tu serais heureux s’ils retiraient artificiellement 1/20 ou 5/100 ? Est-ce que du coup le teste te paraîtrait plus acceptable ? De ce que j’ai lu, les tests de Zelda ou de GoW n’ont pas prétendu que le jeu était exempt de défaut, mais plutôt qu’ils avaient adoré *en dépit* de ces défauts. Du coup, il n’y a que la note qui pose problème, et comme je le disais je ne pense pas qu’un ou deux % de différence, qui te satisferaient peut-être, changerait vraiment la nature du test… 🙂
Mathieu dit
C’est effectivement le souci que j’ai : il y a deux façons de voir le test d’un jeu vidéo.
Soit de manière objective, en se basant uniquement sur des faits, sur des chiffres, sur des comparaisons.
Soit de manière subjective, en se basant uniquement sur des impressions et des ressentis.
Je suis partisan de l’objectivité. Seul le joueur doit se faire son avis. Si on souhaite mettre en place de la subjectivité, il faut utiliser des formulations différentes à base de « je » pour bien préciser qu’il s’agit d’un avis personnel basé sur des ressentis.
Une note sur un test subjectif, c’est problématique. Cela ne va pas ensemble.
Je préfère ne pas avoir de note sur un article. J’aime beaucoup l’approche de JV.com sur leur « impressions » d’un jeu encore en développement. Il ne donne pas de note numérique, mais bien un ressenti. C’est une approche que j’apprécie (bien que tu ais la petite jauge qui se rapproche presque d’un système de note).
Pour résumé, ma vision se résume à :
– Test objectif : une note, des faits, des comparaisons, des chiffres
– Test subjectif : pas de note, des ressentis, des impressions, un vocabulaire adapté
Ce n’est bien évidemment que mon avis et je peux comprendre qu’on ne le partage pas.
Patrick dit
> Soit de manière objective, en se basant uniquement sur des faits, sur des chiffres, sur des comparaisons.
Moi je n’y crois simplement pas ; comment être objectif au delà de quelques critères très limités (les graphismes sont poussés, le jeu est long, etc) ? Dès qu’on fait rentrer en ligne de compte la moindre appréciation, ça passe au subjectif… Bon à part pour quelques jeux totalement pourris sur lesquels tout le monde sera d’accord, j’admets. Mais sur des jeux très bons, il y aura toujours des gens pour les aimer, et des gens pour moins les aimer. BotW est d’ailleurs un exemple parfait ; si la majorité de la presse était en émoi, il y avait aussi certains qui ne comprenaient pas l’engouement. Idem pour GoW à vrai dire. Mais il y a une différence entre ne pas comprendre l’engouement et aller dire « vous ne devriez pas l’aimer autant »… Dans le premier cas on admet la subjectivité de l’appréciation d’une oeuvre, et dans le second on veut imposer sa propre subjectivité aux autre parce qu’on la considère comme objective (ce que je rejette).
Bref ça devient un peu philosophique, j’espère que j’ai réussi à m’exprimer clairement ! 🙂
Mathieu dit
Oui, j’avoue que c’est une question plutôt complexe, qui pourrait relever de la philosophie.
Un journaliste objectif n’existe malheureusement pas (même dans le monde de l’information d’actualité classique). Mais ça reste mon rêve dans la vie.
Ce qui me gène le plus dans les tests actuels c’est plutôt le manque de transparence sur ce côté subjectif.
Je préfère largement lire « Durant nos sessions, nous avons trouvé que le jeu offrait un scénario original et des personnages charismatiques » plutôt que « Le scénario est original et les personnages ont tous un charisme intéressant ». Même si le ressenti est implicite, j’en conviens, le lecteur, lui, ne le comprendra pas forcément (il ne faut pas oublier que certains personnes ont des handicaps et ne comprennent pas l’implicite et le seconde degré, notamment les autistes Asperger pour ne citer qu’eux). Ca offrirait une meilleure accessibilité par ailleurs.
Le simple fait d’utiliser un vocabulaire indiquant clairement que c’est un avis subjectif me suffirait amplement. Je partirai directement du principe que c’est l’avis du journaliste et uniquement son avis.
Bon, je pense que je vais m’arrêter là car sinon ce serait sans fin 😀
Ce sont deux visions différentes, tout à fait acceptable dans les deux cas.
kita59 dit
Avec un peu de retard,
je suis comptable et je te remercie pour ton message \o/, il faut pas avoir peur, les comptables (pas tous) sont super sympa
Patrick dit
Et ne pas être pote avec eux c’est dangereux ! 😀