Au programme :
- Des influenceurs qui créent de faux contenus sponsorisés.
- Visages artificiels et progrès de l’IA (épisode Machine Learning: 217 / article de The Verge).
- Facebook, le tournant de la tourmente…
- Et plus !
Pour soutenir l’émission, rendez-vous sur http://patreon.com/RDVTech
Plus d’infos sur l’épisode :
- L’animateur est Patrick Beja (@NotPatrick).
- Le générique est de Daniel Beja (@misterdanielb). Sa musique libre de droit est sur MusicInCloud.fr.
- Source de l’illustration.
Vous pouvez télécharger le fichier MP3, et vous abonner par iTunes ou en RSS.
Mika dit
Pour les blogueurs/auteurs de petits sites qui font des « faux » articles sponsorisés
Je comprends la démarche marketing: c’est un peu comme le mythe des « fausses queue de restaurant » ou des fausses ruptures de stock organisées pour créer l’envie (idem pour l’achat de bots follower sur twitter)
C’est la logique du cercle vertueux: on a des entreprises de renom qui nous font confiance, ça provoque l’interet d’autre marque qui se dise que si cette grosse société a fait confiance à ce youtuber, ils ont du faire l’étape de check avant…
C’est également la même idée suivie par les chasseurs de tête: plutot que de chercher dans le vivier de demandeur d’emploi, autant aller récuperer un employé déjà en poste dans une bonne boite, on se dit que la dite société, si elle lui fait confiance est déjà un gage de qualité du CV 😉
Patrick dit
C’est vrai, ce type de technique a toujours existé, mais ce qui est différent (et ce sur quoi j’ai insisté) c’est le rapport que nous avons avec la pub. Une fausse queue de restaurant, c’est « seulement » faire semblant d’être populaire. Une fausse photo sponso, c’est faire semblant qu’on est si populaire qu’on se fait payer pour fabriquer un avis qui n’est pas le notre. Pour moi la différence est significative…
Freddy BERRIAU dit
Salut Patrick. L’écoute de cet épisode du rdvtech et en particulier le chapitre sur les visages artificiels m’a conduit à quelques réflexions. Tu disais que cela serait un moyen de produire des photos stock à moindre coût. Mais est-on sûr que ce visage n’existe pas comme tu le dis ? Est-on sûr que ce visage n’appartienne à, ou plutôt ne représente, personne ? Tout comme il est impossible de dire qu’un soft ne possède aucun bug (puisqu’il est impossible de tout tester), il n’est pas vraiment possible de dire qu’un visage généré n’est le visage de personne tant qu’on ne l’aura pas comparé au 7 milliards d’humains sur terre. Et finalement un site de stock photos ne prendrait-il pas un risque d’utiliser une photo de visage généré ? Le risque de voir quelqu’un surgir et prétendre que c’est une photo de lui car la ressemblance serait totale ? J’imagine déjà les cabinets d’avocats new-yorkais lancer des avis de recherche sur tous les portrait artificiels pour trouver un sosie et faire condamner le site de photo stock. Finalement, aujourd’hui, je pense qu’il est plus simple de prendre la photo d’une vrai personne et de lui faire signer une décharge de droit.
C’était ma réflexion post-Noël 😉
Patrick dit
Réflexion très intéressante en effet, je n’y avais pas pensé ! Surtout pour l’aspect « et si, par hasard, ce visage ressemble vraiment à celui de quelqu’un qui existe, on fait quoi ? » On pourrait comparer ça à une personne normale et payée pour sa prestation qui ressemblerait beaucoup à quelqu’un d’autre… Cette autre personne n’a pas vraiment de droits sur ce travail (d’interdiction etc), mais dans le cas où le visage a été généré par une IA, il n’y a pas de base solide pour rejeter la demande (à priori). Sans même parler des bugs ou soucis divers que tu évoques. Donc oui, j’imagine qu’au moins dans un premier temps une société un peu sérieuse préférera payer un « vrai » figurant, juste pour éviter les soucis au cas où. Merci de ta remarque !