Au programme :
- Facebook réfère la déplateformisation de Donald Trump à son conseil de surveillance
- Signal et le chiffrement : le début des ennuis ?
- Twitter lance « Birdwatch »
- Google en Australie et en France
- Netflix en chiffres
- Clubhouse monte en flèche News en vrac
- Et plus !
Liens :
- 😎 Soutenir l’émission sur patreon.com/RDVTech !
- 📰 La veille par newsletter.
- 💻 Rejoignez-nous sur Discord.
- 👾 La chaine gaming sur YouTube.
- 🎧 S’abonner par Apple Podcasts, Podcast Addict, Spotify, Google Podcasts, Pocket Casts, en RSS, ou télécharger le MP3.
Infos :
Bibousiq dit
Je suis en train d’écouter cet épisode et je trouve la discussion sur la modération des réseaux sociaux fort intéressante. Toutefois, je voudrais revenir sur deux points:
– Il me faudrait revérifier, mais il y a plusieurs années de cela, confronté à un de ses premiers scandales , Mark Zuckerberg (au milieu de ses excuses creuses habituelles) avait déjà proposé d’effectuer un tri en fonction des régions du globe des posts diffusés, autorisant par exemple des photos dénudées en Europe alors qu’elles seraient interdites pour un ressortissant états-unien ou d’un autre pays dans lequel ce genre de publication est interdite. Comme d’habitude, quelque temps après, cette proposition est passée aux oubliettes dans un silence assourdissant.
– Concernant la loi Avia, du peu de mes connaissances juridiques, je pense qu’il ne faut pas faire de la décision du Conseil constitutionnel l’alpha et l’oméga de la sanction sur les réseaux sociaux. Ce qui a été sanctionné au fond, c’est le fait que le législateur veuille dé-saisir un autre pouvoir régalien (la justice) de son droit de sanction, au profit d’un acteur privé qui aurait tous les droits en la matière. En soi, ils ont eu une réflexion inverse à celle du droit européen en ce qui concerne le droit à l’oubli (d’ailleurs, j’en profite pour indiquer qu’il m’est toujours pénible de voir que l’on puisse se passer d’un juge pour cela). Inversement, rien n’interdit du tout à un réseau social de prendre de lui-même (dans ses conditions générales d’utilisation) la décision de bannir une publication manifestement illégale au droit français, et ce serait alors la saisine du juge (par celui qui s’estime lésé) qui permettrait de trancher le conflit en résultant.
Voilà pour le moment une partie de mes réflexions sur cet épisode qui je trouve réellement très intéressant. D’ailleurs, si un jour tu pouvais trouver un spécialiste du droit de l’internet (si, si, ça existe), je pense que ça enrichirait positivement nos réflexions sur ce type de sujet dont on n’a pas fini de débattre.
PS: je pense moi aussi que seule l’éducation est la vraie clé en matière de comportement sur les réseaux sociaux. Mais comme d’habitude peu sont ceux voulant y investir du temps et des moyens….
Patrick dit
Hello Bibousiq ! Remarques très intéressantes ; je réponds à mon tour.
– Sur le géobloquage des updates, ça serait techniquement possible bien sûr, mais je n’ai pas l’impression que ça soit ce que souhaitent… qui que ce soit en fait. Et la mise en place de ces systèmes poseraient de nombreux problèmes : mise en places d’équipes spécifiques et imposantes pour modérer, questions de « deux poids deux mesures » en fonction des pays, obligation encore plus forte de devoir se conformer aux lois des pays les plus répréssifs… sans compter le fait que ça découperait une partie de l’internet en petits morceaux d’internet par pays, où on n’aurait pas les mêmes contenus… Bref, comme tu le dis ça n’est pas si simple.
– Quand à la loi Avia, le problème était effectivement celui que tu évoques, mais on peut aussi repprocher aux réseaux de s’approprier ce pouvoir régalien (et c’est ce que font les critiques), ce qui n’est pas moins grave (potentiellement). Moi je ne suis pas forcément d’accord mais je comprends la préoccupation, et je pense qu’elle est bien une forme de mirroir de la loi Avia, surtout quand on entend la manière dont les critiques de ces suppressions les critiques alors qu’ils approuvaient la loi Avia il ya quelques mois…
Et on est tous d’accord sur l’éducation (d’ailleur si tu as écouté l’épisode spécial sur le sujet tu as appris comme moi qu’on semble faire ce qu’il faut !), mais d’une part ça n’est pas garanti de générer des solutions à ces problèmes, et d’autres part ça n’aurai vraiment des effets notables sur la société que dans 10, 20, 30 ans, quand nos enfants qui sont meilleurs que nous sur ces sujets seront assez grands et assez nombreux pour nour reléguer à la maison de retraite de la prise de décision. 🙂 Et d’ici là il faut quand même qu’on essaye de les résoudre, ces problèmes, je pense !
rene bole dit
j’ecoute en podcast….tes intervenantes soi disant specialistes ne connaissent pas leur sujet concernant Signal. particulièrement la Belge….
et traiter les gens de moutons c’est meprisant pour eux. experte ? mon c….
mika dit
Sur l’histoire des autorisations des applications: je ne suis pas d’accord avec ce qui a été dit
Non quand on developpe une application on ne met pas systématiquement la demande de droits d’accès sur tous
Vous faites un bête jeu type casse brique, la seule autorisation à la rigeur peut etre internet si vous souhaitez centraliser/partager votre score par exemple ou si votre jeux est jouable en multijoueur LAN/internet
Idem pour telephone/sms/contacts… chaque droits est mis en fonction des besoins métier de l’application développée.
Je ne sais plus comment cela se passe sur iPhone, sur android ça a évolué: avant à l’installation de l’application (ou premier lancement) il indiquait la liste des droits requis pour l’application. Désormais la demande se fait à la volée
Par exemple dans un cas de signal/telegram/whatsapp, il va pour une question de confort vous demander à l’enregistrement le droit d’acceder à vos sms pour recuperer le code sms envoyé
le developpeur propose cela pour une raison pratique et logiquement prévoi le refus car pour son fonctinnement « normal » il n’en aura plus besoin de cet accès aux sms
En revanche, l’iD etant basé sur le numéro de telephone il demandra l’accès aux contacts pour faire une recherche dans vos contacts des numéros qu’ils connait en base de donnée et donc qui sont disponibles sur la plateforme
c’etait juste cela que je voulais signaler
d’ailleurs pour signal/telegram and co: vous pouvez 1: refuser et copier/coller le code temporaire ou 2 accepter, puis de suite après le refuser car il n’est plus censé allez lire dans vos sms…
D’ailleurs c’est une bonne chose qu’a rappelez Zineb : d’aller dans votre centre des autorisations, c’est bien de savoir quels applis acccèdent à quoi et pourquoi
si vous voyez une autorisation anormale, desactivez la, au pire l’application plantera ou levera une erreur lors de l’accès à cette fonctionnalité
Dorian Barcelo dit
Bonjour,
Super épisode, très intéressant d’avoir des avis bien distinct entre vous.
La tech c’est principalement des problèmes de notre société moderne.
Patrick dit
Oui tout à fait, on ne parle plus spécifiquement de tech mais des problèmes de société posés par la tech (et possible à résoudre seulement par ce biais… Donc on parle quand même de tech on va dire. 🙂
Martin dit
épisode top , super invités
Patrick dit
Merci beaucoup Martin !