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mika dit
Pour le sujet de twitter/NFT et l’emballement, j’ai été assez étonné, limite choqué de voir le tweet de patrick assez virulent… je sais pas si c’est habituel mais j’étais assez surpris.. tout ça pour ça ??
C’est pire que les supporters de match de foot ce sujet ??
Suis d’accord avec Jérome il faut pas critiquer ou se mettre dans de tels états sur la techno.. c’est comme si on faisait un débat pour ou contre le nucléaire ou la poudre à canon ?
A partir d’une même technologie on peut fait des choses aussi bien bénéfiques (centrale nucléaire, feux d’artifice..) que néfaste (bombe nucléaire, canons..)
Idem pour la blockchain qui est utilisé par le Honduras depuis 2015 pour stocker son cadastre.
Baptiste dit
Concernant les NFT, en écoutant votre échange dans l’émission, je me suis posé une question : est-ce que le côté non fongible des NFT pourrait permettre techniquement de créer (ou minter, si j’ai bien compris) un NFT lié à chaque citoyen, sans que toutes les informations d’identification soient lisibles par un terminal ? Ce qui permettrait par exemple de s’autotenfier sur des sites qui le nécessitent (par exemple pour prouver la majorité aux sites pornos).
Ça pose évidemment des problèmes de respect de la vie privée mais peut-être que certains principes de chiffrement (je n’y connais rien) permettraient techniquement qu’un terminal reconnaisse uniquement l’information qui l’intéresse (par exemple ne puisse voir que les NFT liés aux personnes majeures, toujours dans le cas des sites pornos, je n’ai pas peur de parler des vrais problèmes) tout en gardant confidentielles les autres informations liées à ce NFT (le numéro de sécu ou un identifiant unique d’avatar Internet) ?
Patrick dit
Les problèmes de vie privée liés à un système comme celui-là seraient trop énormes… Il y a en réalité très peu de vie privée / sécurité des données sur ces systèmes ; le fait qu’ils soient vérifiables par tout le monde fait même partie de leur force. Donc pas vraiment adaptés à cet usage. 🙂
Alexandre dit
Merci Patrick de poser la question sur la blockchain. La question essentielle, me semble-t-il, est – dans l’hypothèse d’une acceptation générale à terme de cette technologie – quel est le coût d’une transaction individuelle supplémentaire ?
Coût exprimé en instructions CPU, en megawatt, en temps de minage etc – qu’importe ! L’essentiel serait que l’on obtienne un peu de visibilité.
In fine: le coût d’une transaction nouvelle dans une blockchain croît-il linéairement ou exponentiellement avec le nombre de transactions déjà enregistrées ?
Si c’est exponentiel, je ne vois guère d’avenir à cette technologie. Si c’est linéaire (ou mieux, logarithmique décroissante) alors il y a de l’espoir.
En 2035, j’achète une baguette chez mon boulanger. Cette transaction est enregistrée dans une blockchain – par exemple pour contrôle fiscal. Faut-il installer une nouvelle ferme de serveurs au pole nord pour permettre l’ajout de cette transaction ?
Alexandre.
Patrick dit
C’est une bonne question, mais je pense qu’il n’y a pas de réponse simple : sur blockchain, le « coup » d’une transaction dépend (si je ne me trompe pas) de différents facteurs, et notamment la taille du réseau qui va la valider et la quantité de transactions à valider sur le moment. Donc je crois que c’est compliqué à estimer de manière précise…