Au programme :
- The OA (série Netflix, pour fans)
- That Dragon Cancer (JV pour gens avertis)
- P1PDD et Club JDR (podcasts de jeux de rôle, pour fans)
Plus d’infos sur l’épisode :
- Les animateurs sont Jean Noël (@papaaquoitujoue), Guillaume Vendé (@guillaumevende) et Patrick (@NotPatrick).
- Le générique est de Daniel Beja (@misterdanielb). Sa musique libre de droit est sur MusicInCloud.fr.
- La mise en ligne est assurée par Florent Berthelot (@Aeden_).
Vous pouvez télécharger le fichier MP3, et vous abonner par iTunes ou en RSS
David GEIGER dit
Salut Patrick,
voilà, j’ai moi aussi été touché par la série The OA.
On peut effectivement lui trouver un rythme lent mais, pour ce genre d’histoire et au vue du sujet, cela ne me semble absolument pas inapproprié.
Tout est fait, jusqu’au dénouement final, pour montrer une sorte d’intériorité qui cherche à s’exprimer dans un monde qui n’est peut-être pas prêt à recevoir les informations essentielles.
on pourrait en discuter longuement, de l’histoire d’enfermement physique, spirituel, visuel… une vraie surprise pour moi.
Juste pour dire aussi que malgré le rythme lent, j’avais toujours hâte d’enchaîner l’autre épisode. D’ailleurs, il me semble que c’est une série que j’ai regardée en 2 sessions. :).
Merci Patrick, et c’était une joie d’entendre les 3 podcasteurs qui ont participé au mien. Je ne saurai jamais assez vous remercier de votre soutien.
A très bientôt.
Je te claque une bise pour la peine.
Patrick dit
Tout pareil ! Tu as parfaitement résumé mon sentiment sur la série. 🙂
Ceci dit une saison 2 a été annoncée, et là vraiment j’ai peur… Je ne vois pas comment ils vont pouvoir garder cette incroyable cohérence et l’équilibre entre réel et fantastique… On verra.
David GEIGER dit
La fin de la saison 1 laissait l’impression d’une saison 2. Il reste des points inexploités et inexpliqués. Mais effectivement, comment réitérer ce mélange équilibré de réel et de fantastique. J’aime bien l’idée que tout ne soit pas expliqué dans une série, laissant place à la réflexion et l’interprétation et, du coup, pour cette série, à une intériorisation et introspection. Car je pense que c’est de cela qu’il s’agit. Un chemin intérieur que les scénaristes nous esquissent afin d’en faire notre propre interprétation.
Effectivement pas une série pour tout le monde, et je peux comprendre la frustration de certains qui cherchent du concret, Alor qu’ici le concret est constamment remis en question.
Mon dieu que je suis philosophe aujourd’hui .
Vraiment un luxe de nos jours de ne pas être entièrement guidé.
Olivier JGMNP dit
J’ai aussi beaucoup apprécié « The OA ». Une série qui divise (j’ai parcouru pas mal d’avis sur SensCritique) mais qui m’a personnellement beaucoup touchée.
J’ai d’ailleurs du mal à réellement comprendre pourquoi, ou en tout cas à mettre le doigt sur ce qui fait que ca a marché chez moi.
Je suis d’accord avec toi quand tu dis « c’est pas ma série préférée » mais il y a un petit quelque chose qui fait qu’on y repense assez souvent.
Malgré le rythme lent j’ai été véritablement happé par l’histoire, c’est vrai que la série à des airs de funambules, avec des moments qui peuvent paraître à la limite du grotesque et qui pourtant ne le deviennent jamais (en ce qui me concerne en tout cas).
J’ai vraiment été embarqué par ce monde, ses codes et le charisme incroyable de l’actrice (qui est aussi la co-auteur de la série).
Ce que j’aime aussi, ce sont les multiples interprétations qu’on peut en avoir, la série touche à beaucoup de sujets et laisse énormément d’indices qu’il faut aller chercher (quelques vidéos sur le net permettent d’avoir une 2e voire une 3e lecture de certains passages).
Le sujet est original, la galerie de personnages complètement atypique et la musique est à tomber (surtout les envolées au violon).
La structure également est atypique, dans le sens ou comme pour un livre, les chapitres (épisodes) peuvent être plus ou moins longs. La structure s’adapte à l’histoire et non l’inverse. Un des avantages de la plateforme Netflix d’ailleurs en terme de créativité.