Au programme :
- Grandeur et décadence des appareils mobiles
- Devons-nous penser un « nice web » ?
- Nintendo, RGPD, N26, Deep Mind, immigration, Uber…
- Et bien plus encore !
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Plus d’infos sur l’épisode :
- Les animateurs sont Jérôme Keinborg (@jeromekeinborg) et Patrick Beja (@NotPatrick).
- Le générique est de Daniel Beja (@misterdanielb). Sa musique libre de droit est sur MusicInCloud.fr.
Vous pouvez télécharger le fichier MP3, et vous abonner par iTunes ou en RSS.
Huibert Aalbers dit
Patrick,
J’habite au Mexique et je peux te dire que ça fait très longtemps qu’IBM et Oracle ont décidé d’investir au Mexique. Oracle est arrivé il y a près de huit ans et développe en ce moment une partie importante de leur produit phare, la base de donnée, à Guadalajara. IBM est présente au Mexique depuis 90 ans et à près de 3500 employés dans la même ville. La plupart des employés sont des consultants qui travaillent sur des projets pour des clients américains (l’avantage de vivre dans le même fuseau horaire par rapport à l’Inde), mais certains serveurs sont également produits au Mexique. La zone est connue comme la Silicon Valley mexicaine et un grand nombre d’entreprises de haute technologie ont des bureaux dans la région. Ce n’est donc pas un phénomène nouveau.
Patrick dit
Salut Huibert ! Je crois que la partie nouvelle est l’investissement des « nouveaux » géants du web (Facebook / Twitter / etc) qui n’y étaient pas, et qui décident de s’y installer non pas pour les facilités locales, mais pour avoir des installations où pourraient travailler des immigrés qui viennent d’ailleurs (Europe, Inde, etc). J’imagine que les installations de IBM ou Oracle n’étaient pas faites dans ce cadre, si ?
Llort dit
L’histoire du « nice web » me fait penser à un centre commercial ou l’on met une belle déco, de belles plantes vertes, de la musique relaxante et un vigile musclé pour rassurer et pour réunir les conditions adéquates qui favorisent la consommation. Tout ce qui sort de ce cadre n’est plus souhaitable.
Pour ma part, je ne pense pas que c’est en cachant la misère qu’on la fait disparaître, on crée simplement une bulle filtrante de plus. Le web n’est pas un centre commercial.
On ne veut plus se confronter aux gens, on ne veut que du « like » et du compliment, aucune contestation, aucun point de vue différent, aucune réprimande. Un web du compliment, de la flagornerie et de l’auto-léchage de *boules. (*oh pardon.. j’ai dit « boules » c’est un mot vulgaire, je ne sais pas si on aura le droit d’être vulgaire dans ce nice web)
Quelle sera la suite logique ? On supprimera les commentaires négatifs sur des produits, c’est pas très fairplay non-plus, c’est pas très « nice web », ça met en péril l’emploi.. c’est sérieux tout ça, vous comprenez les gueux, les gens pas civilisés.
Pourquoi rêver d’un faux monde ?… un monde lustré, brillant, un monde numérique ou tout est faussement gentil. En somme le « nice web » c’est un web « ouvert », mais « ouvert » à la censure et l’auto-censure. Posez vous la question, ou met-on la frontière ? Je me trompe peut-être mais j’ai l’impression que Ben Ali aurait adoré ce « nice web ».
Je suis certainement comme vous et beaucoup d’autres, écœuré par les commentaires racistes, homophobes, neo-nazis etc … tout ça est à vomir.
Mais je préfère largement pouvoir les entendre, évaluer leur nombre, contre-argumenter et combattre ouvertement leurs opinions plutôt que de les cacher et faire comme si cela n’existait pas, plutôt qu’un « nice web » j’appellerai ça un « web de l’autruche ».
Patrick dit
Salut Llort, et merci pour ton commentaire !
Bon, le terme « nice web » est volontairement neuneu, mais il faut voir au delà… J’ai essayé d’être clair sur le sujet, mais je crois que c’est difficile à communiquer : je ne dis pas que le web va passer à une version « vitrine de magasin », ou tout est beau et artificiel, mais plutôt qu’on va faire plus attention à ce qu’on admet ou pas. Deux éléments me paraissent importants :
1) les choses « moches » ne disparaitront jamais totalement. Nazis, harcelleurs, trolls… Je crois que l’Histoire, récente et ancienne, nous prouve qu’il y aura toujours des gens qui voudront foutre la merde ou propager leurs idées nauséabondes. A partir de là, la question est de savoir quelle place on leur laisse. En ce moment, c’est un peu open bar : ils sont partout, ont le droit de faire chier tout le monde, et viennent s’immiscer dans les conversations des gens qui n’ont rien demander pour leur hurler dessus. Je crois qu’on peut trouver un juste milieu sans « faire comme s’ils n’existaient pas ».
2) Le monde un peu plus règlementé n’est pas forcément moins réel. En société, nous avons des lois, des règles, des devoirs… Ca ne veut pas dire que personne ne voudrait rouler à 220 sur l’autoroute, mais on essaye de faire en sorte que ça ne se produise pas. Est-ce que ça veut dire quo’on « cache les chauffards », et qu’on perverti la vérité de ce que nous sommes ? Je ne crois pas. Si nous arrivions à un état du web où on ne trouvait plus d’opinions divergentes, je m’en inquiéterais aussi. Mais vraiment, comme je l’ai expliqué, tout le monde peut monter un site en 2 min. Je n’ai pas d’inquiétude sur le fait que les « nazis » auront toujours un certain niveau de visibilité, même si Twitter décide qu’il n’est pas acceptable d’envoyer des insultes racistes et des menaces de mort répétées sur son réseau…
Au final, je crois qu’on a beaucoup de raisonnement par l’absurde, où les craintes prennent le pas sur le bon sens : « oui mais si on fait ça, ça pourrait mener au pire… ». Certes, dans une version extrême, mais là on est déjà dans une situation alarmante, alors on ne fait rien parce que ça pourrait être alarmant d’une autre manière si on se plante ? C’est la paralysie… Surtout que, encore une fois, cette issue défaitiste n’est pas la seule possible : on peut aussi réussir à avoir une version où on a un peu plus de civilité (pas parfaite, mais quand même), ET de quoi exprimer des opinions divergentes.
J’espère que je m’exprime mieux ici ; dis moi ce que tu en penses ! 🙂
Llort dit
Bonjour Patrick, merci d’avoir pris la peine de répondre à mon commentaire.
Non, le terme de « nice web » ne me dérange pas, j’ironise un peu, je m’en amuse mais il à le mérite de désigner assez bien le sujet.
Ce qui me fait un peu plus sursauter c’est :
— « Oui, peut-être qu’on va faire des erreurs en étant obligés de faire taire des gens qui ne le mériteraient pas… »
— « …qu’on va faire plus attention à ce qu’on admet ou pas. »
— « …quelle place on leur laisse »
Qui est ce « On » ? Les plateformes (facebook, twitter….), la société (le législateur), ou les utilisateurs? Je crois comprendre que tu parles des plateformes et c’est bien là ou se situe mon désaccord.
Je suis entièrement d’accord avec ton second point, les seules règles qui ont un réel sens ce sont les règles démocratiques, et bien-entendu qu’il faut les respecter.
— « Si nous arrivions à un état du web où on ne trouvait plus d’opinions divergentes, je m’en inquiéterais aussi »
Je n’en doute pas et je suis heureux de l’entendre!
Mais le problème n’est-il pas plutôt qu’on risque de créer un web ou personne ne voudra plus exprimer une opinion divergente soit parce-qu’il l’auto-censure soit car ils craindront ce fameux ban « arbitraire » de la part des plateformes qui se substituent au droit … rôle que j’estime pour ma part qu’il ne devrait pas leur revenir.
Ceci est d’autant plus grave que l’on sait bien que la visibilité d’un petit blog wordpress perdu sur le web n’est pas la même et que son pouvoir viral non plus, je crains que petit à petit cette auto-censure s’opère de facto par crainte de perdre une tribune ou moyen de diffusion.
La frontière est parfois ténue entre ce qui est légal ou illégal, les tribunaux regorgent d’exemples en la matière.
Certaines choses légales aux États-Unis, couvertes par le 1er amendement notamment, sont jugées illégales en France.
Doit-t’on réglementer ou niveler les réseaux sociaux par le bas et interdire la somme de tout ce qui est interdit dans les lois de tous les pays ?
Ou doit-t’on accepter sans broncher la loi des États-Unis partout sur la planète, même si ce droit outrepasse le notre ? Puisque ces plateformes se situent pour la-plupart sous cette juridiction.
Pour conclure je dirais que je n’ai malheureusement pas de solution toute faite, ses sujets sont éminemment complexes. Mais ni la censure arbitraire des plateformes, ni l’application d’une loi étrangère ne me conviennent.
Je ne suis pas non-plus pour l’immobilisme, je pense qu’on peut améliorer la situation actuelle. Mais je préfèrerai par exemple qu’on réfléchisse si on peut transférer ce pouvoir directement à l’utilisateur. Lui est légitime pour décider en connaissance de cause de ce qu’il veut voir ou ne pas voir, ce qu’il veut entendre ou pas.
S’il décide de fermer les yeux, au moins il saura que ça existe, après il fait son propre choix. Encore faut-il qu’il existe des outils adéquats à sa disposition.
Je ne suis pas programmeur, je ne sais pas si dans la pratique ce qui va suivre serait réalisable ou pas. On pourrait imaginer des listes de filtres que l’utilisateur pourrait cocher s’il souhaite aller vers un « nice web » sans pour autant l’enfermer totalement dans une bulle filtrante.
Un peu comme ce qu’il existe déja pour filter le contenu #nsfw, on pourrait imaginer la même chose pour le #harcèlement, #racisme etc… ces listes pourraient être constituées sur la base de signalements de la part des utilisateurs démocratiquement… bref tout cela est à débattre, étudier, construire ensemble, mais cela a le mérite de laisser les utilisateurs libres de choisir leur expérience et non pas se la faire imposer.
Ce dernier paragraphe n’engage que moi et je ne prétends en rien résoudre cette question compliquée à moi seul, il s’agit simplement de dire que collectivement nous pouvons débattre et je l’espère construire des solutions plus démocratiques.
Patrick dit
> Mais je préfèrerai par exemple qu’on réfléchisse si on peut transférer ce pouvoir directement à l’utilisateur. Lui est légitime pour décider en connaissance de cause de ce qu’il veut voir ou ne pas voir, ce qu’il veut entendre ou pas.
Malheureusement c’est la situation actuelle (tout le monde peut bloquer ou « muter » ceux qu’il n’apprécie pas, et nous nous rendons compte que ça ne marche pas… Les idées nauséabondes, le harcèlement et le pourrissement par les trolls sont la norme. Je ne crois donc pas, hélas, à cette idée dans la réalité, quand on l’applique.
Ensuite je suis d’accord avec toi, sur la théorie : idéalement on n’aurait pas besoin de cette réflexion sur la manière dont on doit réglementer le web et tout le monde pourrait s’exprimer librement à sa guise. Mais dans la pratique ça donne trop de racisme, de sexisme, de surtout de gens qui crient tellement sur ceux qui essayent de s’exprimer qu’ils s’en retrouvent apeurés, dégoûtés, et de fait réduits au silence… Avouons que c’est une autre forme de dictature par la peur, sauf que ce sont ceux qui hurlent le plus qui ont le pouvoir. Triste tableau aussi. :/
Enfin, je dirais que je ne pense pas que cette réflexion donne les pleins pouvoirs aux réseaux sociaux ; ils seraient juste plus prompts à appliquer les règles de bonne vie en société, comme on le fait déjà entre nous, dans la rue, dans un resto, dans la presse… Là aussi il y a des règles des choses sur lesquelles on est d’accord « instinctivement », et les lois viennent intervenir quand c’est nécessaire. Je crois qu’il y a une « voie du milieux », où les réseaux et les services font un peu le ménage et « dégrossissent le travail » pour la justice : ce qui est « clairement trop », on met de côté. Si la situation devient intenable, dans un sens où dans l’autre, on fait appel à la justice. Mais comme tu le dis bien, on ne peut simplement pas demander au juge de rendre une décision sur chaque commentaire Facebook non plus… Ca serait là aussi une situation idéale, mais chacun s’accordera à avouer que ça n’est simplement pas possible. Ensuite est-ce que ça peut limiter la liberté d’expression ? Certes, dans une mesure minime. La plupart des gens visés seront ces trolls et ces « hurleurs », mais il y aura peut-être des effets de bord… Comme dans la vraie vie. Chez « nous » aussi, les choses évoluent parfois lentement. Il faut du temps pour faire changer les idées, pour exprimer des choses nouvelles et différentes, parfois choquantes au premier abord, avant qu’elles ne soit acceptées. Mais d’une part ça n’est pas impossible, et d’autre part je pense que nous sommes en train d’apprendre que cet immobilisme n’a pas que des mauvais côtés ; il sert aussi de buffer pour limiter l’émergence de choses qui devraient être choquantes. Encore une fois, dans la « vraie vie », ça arrive aussi, et les bonnes idées réussissent au final à passer au travers. A cela j’ajoute que malgré toute ces éventuelles évolutions, le web restera un territoire beaucoup plus libre et où il sera facile de s’exprimer qu’avec d’anciennes technologies ; certes un blog WordPress a moins de visibilité, mais on n’empêchera jamais totalement le partage sur les réseaux non plus (ne serait-ce que dans un cadre plus limité, pour initier les choses), et sans le web ce moyen de diffusion du blog n’existerait même pas. Donc je ne crois pas au cauchemar totalitaire… Même plus « civilisé », le web restera une plateforme d’expression 100 fois plus efficace et libre que le monde d’avant, où il fallait des millions pour diffuser dans un seul pays.
On à toujours tendance à voir les choses trop en noir… Du coup moi je fais le contraire ! Non non je suis pas trop optimiste, j’essaye juste d’être réaliste ! 😉
Aurélien dit
Bonjour Patrick et Jérome,
Je ne suis pas d’accord avec Jérome sur le principe des vidéos youtube qui disparaissent alors qu’elles étaient auparavant autorisées. Dire qu’elles ne sont réalisées que par des lycéens est un peu réducteur. Je vais prendre l’exemple d’une websérie que j’adorais et qui n’est aujourd’hui plus disponible sur youtube car plus monétisée en raison du sujet sur lequel porte la série (pourtant pas violent au regard d’autres vidéos …). Je vous mets le lien de la publication de l’équipe de tournage qui explique le problème (il s’agit de la websérie les garçons de chambres) :
Alors non, il n’y a pas que des lycéens qui tournent des webséries, bien au contraire ! Au vu de la qualité du tournage, on en est bien loin 🙂 Et c’est le fait qu’elles soient en marge ou différentes des « séries classiques » qui font leur popularité auprès d’une catégorie de visionneurs.
Voilà pour l’info 🙂 et merci pour cet épisode tourné avec la joie et la bonne humeur de votre duo !
Patrick dit
Je pense que Jérôme faisait une généralisation certes un peu facile, mais il exprimait le fait que beaucoup de YouTubers n’engagent pas énormément de moyens dans leurs productions, et peuvent donc en vivre plus facilement. Je suis d’accord que ça n’est pas toujours le cas, et tu fais bien d’en signaler les exceptions, mais la généralisation n’est pas non plus totalement invalide à mon sens… Ceci dit on peut être en droit de se demander si ça n’est pas le serpent qui se mord la queue : la monétisation YouTube est instable, donc ceux qui voudraient engager plus d’investissements ne s’y risquent pas ? Je ne pense pas, mais on peut se poser la question…
Et merci pour les compliments ! 😀
kita59 dit
Je débute l’écoute et je découvre que Patrick ne pourra pas faire son kéké (comme il l’annonce il y a quelque semaine) avec l’Iphone X le 3 novembre mais seulement dans 5 semaines 🙁
Patrick dit
Dramatique, je sais ! Où va le monde !…
Xavier dit
Bonjour Patrick
Pour revenir sur l’opérateur Meo ne tenant pas compte de la neutralité du Web, je peux témoigner que cette pratique est très courante en Asie du Sud Est (en Malaisie pour ma part) ou on a accès à un forfait de base (par exemple 1Gb par mois) et où sont proposé tout un tas de bonus mensuel appelé ‘pack vidéo’ ou ‘pack social’ qui ajoutent par exemple 5gb par mois sur certains sites
Mais en pratique le problème est que dès que l’on clique sur un lien dans Facebook, la consommation de données à partir de ce lien n’est plus décompté sur le pack mais sur le 1 Gb de base et il est assez difficile de voir où les données sont comptées
Patrick dit
J’avoue ne pas bien connaitre le marché en question. Ca n’est pas (beaucoup) moins alarmant, mais je pense que les conditions sont tout de même assez différentes…
Kazed dit
Bon épisode. Sympa de retrouver le fameux duo.
Je suis tout de même étonné que pour illustrer les abus de la liberté d expression sur Internet tu parles des nazis et des supremasistes. Pas un mot pour ceux qui nous tient chez nous. Pratique tu l auto censure dont parlé Jérôme pour éviter les mots d islamistes ou terroristes ?
Patrick dit
Je crois que ceux-là ne posent pas le même problème : l’opinion publique en occident est suffisamment remontée contre pour que la fermeture des sites ou des pages facebook à caractère terroriste ne fasse pas sourciller…
mika dit
Pour le telephone Microsoft pas telephone sous windows 10…
Je suis de l’avis de Jerome: ce ne sera pas un windows 10 ni normal, ni complet pour plusieurs raisons:
– perfs (sachant qu’ils veulent faire de l’emulation x86 sur de l’ARM…)
– place (regardez la taille d’une install W10 de base)
un windows 10 ça consomme bien plus qu’un OS mobile, sinon apple et Microsoft ne ce serait pas embeter à fair en OS pour mobile, ils auraient « juste » fait une interface différente 😉 CQFD
Vous pensez serieusement pouvoir lancer un visual studio, photoshop ou tout autre logiciel « normal » sur un telephone tournant sur ARM et émulant du x86
En tant que MACosien, je vous invite à vous rappeler l’experience Apple avec les premiers MacIntel
Rappelez vous les différences de performances à l’epoquent quand on fait tourner une appli traduites (intel) et une appli tourant sous rosetta (emulation du ppc de mémoire)
Rappelez vous ça: et c’était des core 2 duo avec ventilo and co…
Microsoft dou reveur sur ce coup la…
Le problème avec l’abandon de windows phone c’est que ça fait tomber une partie de leur stratégie multi device…
Patrick dit
Hmmm oui bonne remarque… Bon, du coup je revois mon enthousiasme à la baisse. 🙂
mika dit
Pour l’histoire de la « grosse boite aux lettres » pour colis
regardez du coté de pickup : https://www.pickup.fr/
Sinon le fait de « laisser » Amazon entrer chez soi
1. c’est jamais des livreur amazon: toujours des sociétés tierces (collisimo, coliposte, dhl, …)
2. quid de l’alarme ? perso meme si j’ouvre la porte electroniquement: l’alarme va sonner 😉
je pense pas qu’ils prevoient que la personne penser a remettre l’alarme
d’ailleurs certaine station domotique propose que de faire des visiophone « cloud »: qd ça sonne on a l’image sur son smartphone, couplé à une serure electronique: on a la main pour voir et ouvrir/fermer la porte et remettre l’alarme a distance 😉